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Soins non programmés : retour d’expérience au comptoir
Les résultats de deux études sur les soins non programmés (SNP) en officine ont été présentés lors de la 3e édition des Amphis de l’officine organisée par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. L’une menée en Ile-de-France (IDF) avant le début de la crise sanitaire (auprès de 329 officines), l’autre dans le Grand-Est (GE, 182) lancée il y a 6 mois et toujours en cours. Dans la première expérimentation, la demande de SNP était motivée par une plainte récente du patient et dans la seconde par une demande directe ou le ressenti d’une urgence.
Toutes les officines sont concernées par les SNP, davantage pendant la crise sanitaire. La majorité des pharmacies d’IDF (52 %) ont une fréquence des demandes de premier recours de quelques cas par semaine, alors que 4 pharmacies sur dix dans le GE sont sollicitées plus de 5 fois par jour. Si 72 % (en IDF) et 78 % (dans le GE) des titulaires et des équipes officinales sont formés aux premiers secours, ils ne sont que 20 % et 27 % à avoir suivi une formation dédiée au premier recours, même s’ils sont favorables à plus de 95 % à une extension de leurs compétences dans ce domaine.
Dans les deux régions, 9 fois sur 10, l’officine est sélectionnée spontanément par les patients, parfois aussi suite à une difficulté d’accès à un autre professionnel de santé. Les demandes émanent d’un public plutôt féminin et connu de l’officine (54 % des réponses en IDF, 72 % dans le GE). 1 fois sur 5, la demande provient d’un senior qui a pourtant l’habitude de voir son médecin. Les demandes concernent principalement la dermatologie, l’ORL, la traumatologie et le système digestif. Dans le GE, dans 10 % des cas, elles sont liées à des signes évocateurs du Covid-19.
La prise en charge du patient se fait principalement par la délivrance d’un conseil ou d’une recommandation (65 % des réponses en IDF, 95 % dans le GE) qui devance celle d’un produit de santé (57 % et 81 %). La prise en charge dure plus de 10 minutes pour 24 % des pharmacies franciliennes, l’orientation des patients a été principalement le retour au domicile.
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