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Tests antigéniques en officine : records battus !
L’extension du pass sanitaire lundi 9 août génère actuellement une ruée vers les officines pour obtenir un test antigénique du Covid-19.
Au cours des 7 derniers jours, près de 5 millions de tests ont été ainsi été réalisés. Dont environ 2 millions sont des tests RT-PCR et 3 millions des tests antigéniques. Ces chiffres sont conformes aux besoins estimés par les autorités à 10 millions de tests pour les deux semaines suivant l’extension du pass sanitaire.
Le 9 août a été marqué par un record d’activité. Près de 900 000 tests ont été réalisés au cours de cette seule journée. Dont 630 000 tests antigéniques pratiqués à 85 % par des officines, relaie l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
A titre de comparaison, entre 600 000 et 700 000 tests étaient pratiqués chaque semaine en pharmacie avant l’annonce de l’extension du pass sanitaire.
De 12 000 à 13 000 officines réalisent actuellement des tests antigéniques. Un effectif suffisant pour répondre à la demande ? « On peut comprendre que toutes n’en fassent pas, faute de pouvoir ou de savoir en faire », estime Pierre-Olivier Variot, président de l’USPO. « Les officines qui font des tests antigéniques ne doivent pas avoir en plus à superviser la réalisation des autotests », considère Philippe Besset. Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) encourage les confrères qui ne pratiquent pas la première activité à s’engager dans la seconde.
« Les officines ne doivent pas être les seules en première ligne pour répondre à la demande. J’appelle les maires, en particulier dans les zones touristiques, à mettre en place des barnums pour la supervision des autotests », enjoint Philippe Besset. L’arrêté paru au Journal officiel le 8 août le mentionne en effet : la supervision des autotests peut s’effectuer dans le cadre d’opérations de dépistage à large échelle organisées par une collectivité territoriale ou un organisme de droit public ou privé. « Les autotests supervisés, très chronophages à l’officine, ne feront gagner du temps que dans le cadre de ce dépistage collectif », réitère Pierre-Olivier Variot. Les professionnels de santé habilités à cette supervision sont médecins, pharmaciens mais aussi infirmiers, sages-femmes, chirurgiens-dentistes ou masseurs-kinésithérapeutes. Ces professionnels peuvent également y participer lorsqu’ils sont retraités, salariés ou agents publics.
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