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Prise en charge de l’arrêt des personnes vulnérables sous conditions

Publié le 24 septembre 2021
Par Anne-Charlotte Navarro
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Face à l’obligation vaccinale applicable depuis le 15 septembre, et suite à l’avis du Haut Conseil de la santé publique du 19 juin 2021, l’indemnisation des personnes dites vulnérables(1) a été revue. Ainsi, depuis le 27 septembre, ces personnes doivent remplir trois conditions cumulatives pour être indemnisées par le chômage partiel, précisées par un décret en date du 8 septembre(2). Le salarié doit souffrir de l’une des pathologies listées qui n’ont pas changé(1), mais aussi être exposé « à de fortes densités virales » et « à un poste pour lequel les mesures barrières renforcées ne peuvent pas être appliquées ou sont insuffisamment efficaces ». Constitue une mesure barrière renforcée par exemple l’absence ou la limitation du partage du poste de travail, le nettoyage et la désinfection du poste ou encore l’adaptation des horaires d’arrivée et de départ.

Dans un communiqué de presse, le gouvernement donne comme exemple « les services hospitaliers de première ligne ou les secteurs dédiés à la prise en charge de la Covid-19 du fait d’une exposition systématique et répétée à des personnes infectées par la Covid-19 ».

Ainsi, il semble que l’officine fasse partie des lieux à forte densité virale. Le salarié atteint d’une pathologie le rendant vulnérable à la Covid-19 pourra alors être indemnisé au titre du chômage partiel, sans changement, à compter du 27 septembre.

(1) 65 ans et plus ; antécédents cardio-vasculaires ; diabète non équilibré ou avec complications ; pathologie chronique respiratoire ; insuffisance rénale chronique ; cancer évolutif traité hors hormonothérapie ; obésité avec IMC > 30 kg/m2, immunodépression non sévère ; cirrhose stade B ; syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénomégalie ; troisième trimestre de grossesse ; trisomie 21 ; maladie du motoneurone, myasthénie grave, sclérose en plaques, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, quadriplégie ou hémiplégie, tumeur maligne primitive cérébrale, maladie cérebelleuse progressive, maladie rare.

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(2) Décret du 8 septembre paru au Journal officiel du 9 septembre 2021.