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Tests antigéniques Covid-19 : tout savoir sur leur (non) prise en charge à partir du 15 octobre
Les tests de dépistage du Covid-19 (tests antigéniques et RT-PCR) ne seront plus systématiquement remboursés à partir du vendredi 15 octobre. Une nouvelle fois, les pharmaciens vont se retrouver en première ligne face aux patients pour leur expliquer les nouvelles modalités de prise en charge, mais aussi devoir gérer les facturations pour ne pas s’exposer à des risques d’indus. Mode d’emploi :
Qui bénéficiera d’une prise en charge ?
– Les personnes présentant un schéma vaccinal complet ou une contre-indication à la vaccination ;
– Les mineurs et les élèves cas contact âgés de plus de 18 ans ;
– Les personnes contact identifiées par l’Assurance maladie dans le cadre du contact-tracing ;
– Les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, organisées par les Agences régionales de santé (ARS) ou au sein des établissements de l’éducation nationale, par exemple ;
– Les personnes, vaccinées ou non, présentant une prescription médicale ;
– Les personnes ayant été contaminées par le Covid-19 disposant d’un certificat de rétablissement de moins de six mois.
Tous les territoires sont-ils concernés ?
Ces dispositions ne concernent pas les territoires avec une situation sanitaire ou d’offre de soin dégradée : en Guyane, Martinique et Guadeloupe, la fin de la prise en charge totale entrera en vigueur à la date de fin de l’Etat d’urgence sanitaire, tandis qu’à Mayotte, elle ne s’appliquera pas pour le moment en raison de la fragilité du système de dépistage local.
Quelles pièces justificatives devront être présentées par les patients pour bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance maladie ?
Selon les catégories de personnes mentionnées ci-dessus, il pourra s’agir :
– d’un certificat de vaccination, d’un certificat de contre-indication vaccinale établi par l’Assurance maladie ou d’un certificat de rétablissement mentionnant le résultat d’un test positif de plus de 11 jours et de moins de 6 mois. Les pièces justificatives pourront être présentées sous forme de QR-Code (papier ou numérique par exemple via l’application TousAntiCovid). Le pharmacien pourra vérifier l’authenticité de la preuve via l’application TAC Vérif ;
– d’une pièce d’identité pour les mineurs ou d’un courrier de l’éducation nationale pour les élèves cas contact qui sont majeurs ;
– d’un justificatif de contact à risque (mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie ouvrant droit à une prise en charge au 1er jour et à la sortie de l’isolement. Le pharmacien pourra vérifier l’authenticité de la preuve en consultant les données de Contact-Covid ;
– d’une prescription médicale délivrée par un médecin ou une sage-femme, de moins de 48 h et non-renouvelable. En prévision d’une intervention ou une hospitalisation dans un établissement de santé, la prescription doit préciser la date de l’intervention afin que le test puisse être réalisé en amont de cette prise en charge, dans un délai compatible avec la durée de validité du test (72 heures).
Quelles pièces justificatives faut-il transmettre à l’Assurance maladie ?
La prescription médicale, quand elle est nécessaire, devra être transmise.
L’autre pièce à transmettre est le courrier de l’éducation nationale pour le cas des élèves cas contact de plus de 18 ans.
Le tarif des tests est-il modifié ?
Non. Le prix du test antigénique est toujours de 25,01 € (TVA à 0 %), et de 30,01 € le dimanche. Les modalités de facturation restent également identiques.
En pratique, quand faire payer le test au patient ?
Seulement dans le cas où il n’est pas vacciné et réalise un test dit « de confort » : pour obtenir une preuve de pass sanitaire pour aller au cinéma, au restaurant, etc.
Les personnes non vaccinées et symptomatiques doivent passer par la case médecin traitant pour obtenir une prescription, valable 48 heures, si elles veulent une prise en charge.
Les personnes vaccinées et symptomatiques, non vaccinées et symptomatiques avec une prescription, identifiées « contact à risques », mineures symptomatiques ou pas, ou encore participant à une opération de dépistage collectif, n’ont rien à débourser.
Un test antigénique permettra-t-il d’avoir un pass sanitaire après le 15 octobre ?
Oui, à condition que le résultat soit négatif et qu’il soit réalisé il y a moins de 72 heures.
Que deviennent les autotests ?
Les autotests réalisés sous la supervision du pharmacien ne seront plus reconnus comme preuve pour le pass sanitaire. Le 15 octobre sonnera aussi la fin de leur prise en charge. Une exception toutefois : la dispensation des autotests sera toujours remboursée pour les salariés des services à domicile, particuliers employeurs ou accueillants familiaux intervenant auprès des personnes âgées ou en situation de handicap.
A noter que la dispensation des autotests est toujours possible pour les personnes asymptomatiques, non cas contact, de plus de 3 ans pour leur usage personnel.
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