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- LE VIH
En France, en 2019, environ 173 000 personnes vivaient avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), parmi lesquelles 24 000 ignoraient leur séropositivité. Le VIH est un virus à acide ribonucléique (ARN), un rétrovirus de la famille des lentivirus. Parmi les deux types de VIH isolés, le type 1 est largement majoritaire en France (98 %). Si l’infection peut se transmettre par voie sanguine et maternofœtale, le mode de contamination le plus fréquent en France est la voie sexuelle.
Quel est le cycle de réplication du VIH ?
Les cellules cibles sont principalement les lymphocytes T CD4 +, les cellules dendritiques des ganglions, les cellules de Langerhans et les macrophages. La protéine d’enveloppe gp 120 du virus reconnaît et se fixe sur la cellule cible via le récepteur CD4 et son corécepteur CCR5. L’enveloppe du virus fusionne alors avec la membrane de la cellule cible. Ensuite, la transcriptase inverse transcrit l’ARN viral natif en ADN. Cet ADN viral s’intègre dans le génome de la cellule cible grâce à une intégrase virale et est à son tour transcrit en ARN viral, lui-même traduit en protéines virales.
Ces protéines virales sont alors clivées et assemblées grâce à la protéase virale, ce qui permet la libération de nouvelles particules virales dans le milieu extracellulaire et l’infection de nouvelles cellules cibles.
Quels sont les signes ?
La primo-infection, qui survient environ 15 à 20 jours après la contamination et dure 1 à 3 semaines, est symptomatique dans environ 75 % des cas, sous forme d’un syndrome viral aigu avec fièvre, asthénie, myalgies, arthralgies et adénopathies. Elle est suivie d’une deuxième phase, le plus souvent asymptomatique, correspondant à une diminution lente du taux de CD4 + sur plusieurs mois ou années. La troisième phase, appelée syndrome d’immunodéficience acquise ou sida, caractérisée par la diminution brutale du taux de CD4 + et l’augmentation de la charge virale, se manifeste par l’apparition d’infections opportunistes ou de cancers.
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