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Vente en vrac : l’Anses allonge la liste des produits à exclure
Attention au vrac ! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose, dans une note datée du 15 novembre, d’ajouter des produits sur la liste d’exceptions à l’obligation de vente en vrac, dressée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en vue d’une intégration au Code de la consommation. L’Anses préconise l’interdiction de certains produits qu’on peut par ailleurs retrouver en officine. Exemples : les accessoires d’hygiène ne pouvant être lavés avant usage (les couches pour bébé, les protections intimes…), certains produits contenant des substances chimiques dangereuses (les huiles essentielles, les lessives), les articles de puériculture… Et la liste pourrait bien s’allonger encore. De fait, « les produits tels que les médicaments ou les cosmétiques ne font pas partie du champ de l’Anses et n’ont pas été expertisés », précise un porte-parole de l’Agence. D’ores et déjà, l’Anses recommande aux distributeurs, parmi lesquels les officines, d’être vigilants concernant l’information diffusée auprès des consommateurs. Et ce, en particulier concernant la mention d’une durée de conservation, d’un mode d‘emploi, d’une identification des lots (notamment utiles en cas de rappel de produits). Concernant l’organisation, l’Agence insiste également sur les règles d’hygiène et incite à la rédaction d’un Guide de bonnes pratiques sur ce point. Elle recommande notamment que, dans certains cas concernant les denrées périssables, la vente soit « assistée ou accompagnée ». La note d’appui scientifique est consultable en ligne sur le site de l’Anses.
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