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© Getty Images
Autotests Covid-19 : la vente en grande distribution refait surface
Des autotests de dépistage du Covid-19, Michel-Edouard Leclerc « en a en stock » et réclame de pouvoir en mettre à disposition dans ses magasins, d’autant qu’il peut les vendre « deux fois moins chers que les pharmaciens ». Dans la matinale de France Info du 23 décembre, le P-DG de groupe Leclerc dénonce des réglementations qui « datent d’une autre époque » et « un corporatisme », visant par là les pharmaciens qui subissent des tensions d’approvisionnement en raison des demandes massives de dépistage du Covid-19 à l’approche des fêtes de Noël.
Pour autant, la situation sera « bien meilleure cette semaine », annonce Clotilde Larrose, directrice des affaires publiques et de la communication de l’OCP. En effet, le grossiste répartiteur est en discussion avec d’autres fabricants et les pharmaciens devraient « avoir de quoi répondre à la demande pour le prochain réveillon ». « Nous devrions cette semaine être en capacité d’approvisionner nos clients avec 500 000 à 1 million d’autotests », annonce Hubert Olivier, président du groupe OCP, dans un communiqué de presse du 27 décembre. « Pour autant, les tests doivent répondre à nos exigences en matière de qualité pharmaceutique », poursuit Clotilde Larrose.
Même assurance du côté des groupements. La situation sera plus confortable pour les officinaux à l’approche de la Saint Sylvestre, car les autotests « sont arrivés en nombre », explique Laurent Filoche, président de l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO). « Le réseau est tout à fait capable de tenir », poursuit-il.
« Les pharmaciens ont eu très peu de temps pour se retourner avant Noël », indique Laurent Filoche pour expliquer les tensions. « Les fabricants, reconnus par l’Etat, n’étaient pas en capacité de nous fournir les quantités que nous voulions commander depuis plusieurs mois », justifie de son côté l’OCP. La constitution de réserves par la grande distribution est « probablement, en grande partie, responsable des ruptures de stock ponctuelles que les répartiteurs pharmaceutiques et les pharmaciens ont rencontrées ces dernières semaines », lance Hubert Olivier pour qui « on ne joue pas avec la santé des Français, on ne joue pas avec des stocks de dispositifs médicaux pour se faire de la publicité. »
Bien que « les pharmaciens devraient à nouveau, dans les jours qui viennent, être capables de se fournir en direct auprès de leurs fournisseurs, et solliciter les grossistes répartiteurs pour des commandes complémentaires » (OCP), l’opération de communication de la grande distribution sur ses capacités à constituer un stock et ses prix bas, pourrait jouer en sa faveur et permettre la vente d’autotests dans les grandes enseignes. Un arbitrage est en cours. Réponse ce lundi en fin de journée.
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