Autotests Covid-19 : vente autorisée en GMS

La vente des autotests de dépistage du Covid-19 sur prélèvement nasal n’est plus réservée aux seules pharmacies. Un arrêté du 27 décembre publié au Journal officiel du 28 décembre supprime ce monopole « à titre exceptionnel » et jusqu’au 31 janvier 2022. « Dans le contexte d’une augmentation très forte du taux d’incidence, due à la propagation des variants Delta et Omicron et d’une demande d’examens et de tests de dépistage sans précédent depuis le début de la crise sanitaire, il y a lieu de diversifier les circuits d’approvisionnements et de ventes des autotests de détection antigénique du virus Sars-CoV-2 sur prélèvement nasal », est-il justifié dans le texte signé par Olivier Véran, ministre de la Santé, permettant ainsi à la GMS de vendre les dispositifs médicaux. 

Depuis quelques jours, profitant des tensions d’approvisionnement rencontrées par le circuit pharmaceutique avant Noël, Leclerc n’a pas manqué de communiquer sur les stocks d’autotests qu’il a constitués et le prix qu’il comptait appliquer : « deux fois moins cher que les pharmaciens ». 

Michel-Edouard Leclerc a affirmé sur son compte Twitter ce 28 décembre vendre ses autotests « à prix coûtant ». 

Les autotests Covid-19 peuvent être vendus à l’unité et sont réservés aux personnes asymptomatiques pour leur seul usage personnel. « La dispensation ou la vente de ces dispositifs s’accompagne de la remise du guide d’utilisation figurant sur le site internet du ministère chargé de la santé », précise seulement l’arrêté. La publicité n’est plus réservée aux pharmaciens au sein de leur officine, mais la GMS, pour communiquer auprès du grand public, devra soumettre sa campagne de communication à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). La vente en ligne n’est pas autorisée. « Nos équipes se montreront à la hauteur des enjeux, aux côtés des pharmaciens d’officine », écrit encore simplement Michel-Edouard Leclerc.