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Autotests Covid-19 remboursés : une prise en charge garantie à compter du…
Un DGS-Urgent du 2 janvier 2022 prévoit la remise gratuite de deux autotests par les pharmaciens aux personnes cas contact mais, au 5 janvier, les textes réglementaires encadrant cette délivrance, les conditions de leur prise en charge ainsi que les modalités de rémunération des officinaux n’ont pas encore été publiés au Journal officiel. Ce n’est pas un souci pour Thomas Fatôme, directeur général de la caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), qui a donné l’assurance aux syndicats pharmaceutiques dans un courrier Osmose que les autotests seront pris en charge à compter du 4 janvier 2022. Par ailleurs, « la FSPF a saisi le ministère de la Santé pour que les textes qui seront publiés prévoient une rétroactivité de la prise en charge par l’Assurance maladie de ces autotests », indique dans une circulaire Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Le 4 janvier au soir, elle a été actée lors d’une réunion au ministère de la Santé. Les pharmaciens peuvent donc délivrer gratuitement deux autotests aux personnes vaccinées et aux enfants de moins de 12 ans, indépendamment de leur statut vaccinal, se présentant comme cas contact et dont le test antigénique ou RT-PCR est négatif.
En plus des conditions de délivrance et de tarifications que nous avons détaillées les 3 et 4 janvier, le courrier Osmose précise que le tarif de remboursement des autotests spécifiquement adaptées aux enfants, délivrés aux cas contacts de moins de 12 ans, est de 3,80 € TTC (TVA de 0 %).
Lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres qui s’est tenu ce 5 janvier, Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement, a assuré que la semaine prochaine « 8 millions d’autotests seront livrées dans les pharmacies et sans compter les marques chinoises ». Il a également rapporté des propos d’Olivier Véran, ministre de la Santé, durant le Conseil de défense du 5 janvier, selon lesquels, aujourd’hui, 3 millions d’autotests étaient disponibles dans les officines et 1 million chez les grossistes-répartiteurs. De plus, toujours selon Oliver Véran, ces dispositifs médicaux sont vendus dans plus de 60 % des pharmacies.
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