Vaccins anti-Covid-19 : simplification des commandes et des livraisons en février

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Vaccins anti-Covid-19 : simplification des commandes et des livraisons en février

Publié le 6 janvier 2022
Par Anne-Hélène Collin
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Permettre aux pharmaciens de commander leurs flacons de vaccins anti-Covid-19 à la demande et directement auprès de leur grossiste répartiteur pour faciliter l’organisation de l’officine est une demande soumise de longue date par les syndicats pharmaceutiques. Le ministère de la Santé, qui n’avait pas mis de priorité sur le sujet jusqu’ici, devrait « dans les semaines qui viennent pouvoir sortir du bois », annonce le cabinet ministériel ce jeudi 6 janvier, lors du point presse hebdomadaire sur la campagne de vaccination. « Il ne faut pas nier la complexité du sujet, mais là, pour le coup, on est vraiment dedans en ce moment », ajoute-t-il.

« Le but serait de permettre aux officines de commander au fil de l’eau afin d’obtenir rapidement les flacons commandés, pour être dans un schéma qui ressemble plus à la commande de médicaments traditionnels », explique le ministère de la Santé.

Le frein ? « Si on met en place ce système, pour qu’il soit fluide, il faut prépositionner des doses de vaccins au plus près des officines », soit auprès de 182 agences de répartition sur le territoire. Un schéma « tout à fait possible », mais qui réduit le nombre de doses disponibles immédiatement pour la campagne de vaccination, alerte le cabinet du ministre. Compte-tenu de la situation épidémique, le ministère de la Santé préfère éviter « les stocks morts » pour tenir la cadence de la campagne.

Plusieurs scénarii sont ainsi à l’étude, mais le niveau de commande actuel lié à la campagne de rappel rend « compliqué » la mise en place rapide, puisque le système est « tendu au maximum » pour commander et délivrer les flacons et « on n’a pas le temps de faire cette modification de manière sereine », explique le ministère de la Santé. Cependant, un nouveau schéma pourrait être présenté « plutôt début février que fin janvier », annonce le ministère de la Santé.

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Il semblerait que le pharmacien n’ait bientôt plus à attendre 10 jours sa commande qu’il ne peut passer que 2 jours par semaine.