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TESTEZ-VOUS : Avez-vous assimilé l’essentiel des informations des 20 cahiers formation du Moniteur des pharmacies parus en 2021 ?
LES PNEUMONIES
1. Le pneumocoque :
a. est le premier pathogène impliqué dans les pneumonies
b. est à l’origine de formes graves
c. atteint souvent des individus jeunes (moins de 40 ans)
2. Chez un individu jeune et en bonne santé, les antibiotiques de première intention sont :
a. l’amoxicilline
b. la lévofloxacine
c. un macrolide
3. L’antibiothérapie probabiliste :
a. est instaurée le plus rapidement possible une fois le diagnostic posé
b. est systématiquement réévaluée après 48 à 72 heures
c. est prescrite pour une durée d’au moins 21 jours
Réponses : 1 a, b. Le pneumocoque touche majoritairement les personnes de plus de 40 ans. 2 a, c. 3 a, b. L’antibiothérapie est généralement instaurée pour une durée de 7 à 14 jours.
(Cahier formation Ordonnance « Les pneumologies aiguës communautaires » n° 3353 du 23/01/2021)
LA CONTACTOLOGIE
Associer chacune des molécules à son effet pouvant déconseiller le port de lentilles :
1. Chlorure de benzalkonium
2. Rifamycine (voie ophtalmique)
3. β-bloquants
4. Vitamine B12 (voie ophtalmique)
5. Rétinoïdes
6. Anticholinergiques
a. Risque de coloration des lentilles souples
b. Sécheresse oculaire
Réponses : 1 a. 2 a. 3 b. 4 a. 5 b. 6 b.
(Cahier formation Conseil « La contactologie » n° 3354 du 30/01/2021)
LES ANTICOAGULANTS ORAUX
1. Les antivitamines K (AVK) agissent sur :
a. la synthèse de certains facteurs de coagulation
b. l’activité des facteurs de coagulation IIa et Xa
c. la dégradation de la fibrine
d. la potentialisation du facteur antithrombine
2. Les AVK ont un délai d’action moyen de :
a. 1 à 2 heures
b. 2 à 3 jours
c. 10 à 15 jours
3. En cas de grossesse, quel anticoagulant est à privilégier ?
a. Les héparines
b. Les AVK
c. Les anticoagulants oraux directs (AOD)
4. Quelle est l’influence de l’alimentation sur l’absorption des AOD (rivaroxaban, dabigatran, apixaban) ?
a. Elle est minime. La prise des AOD peut se faire au cours du repas.
b. Elle est importante. La prise des AOD doit se faire à jeun.
Réponses : 1 a. Les AVK inhibent la synthèse hépatique vitamine K-dépendante des facteurs de coagulation II, VII, IX et X. 2 b. En revanche, les AOD ont un délai d’action court (2 heures environ). 3 a. Contrairement aux héparines, les AVK franchissent la barrière hématoplacentaire et sont tératogènes. Par prudence, l’utilisation des AOD n’est pas recommandée chez la femme enceinte. 4 a.
(Cahier formation Accompagnement « Les anticoagulants oraux » n° 3355 du 06/02/2021)
LES IMMUNOSUPPRESSEURS
Vrai/faux
1. La prise de tacrolimus doit se faire en général à distance des repas.
2. Les immunosuppresseurs favorisent la survenue de cancers cutanés.
3. Le stylo prérempli Benlysta (bélimumab) se conserve 4 semaines à température ambiante.
4. La vaccination contre l’hépatite B est contre-indiquée chez les patients sous immunosuppresseurs.
5. La prise de compléments alimentaires à base de pépins de pamplemousse n’interfère pas avec la ciclosporine.
6. Après l’arrêt d’un traitement par mycophénolate (Myfortic, CellCept et génériques) chez une femme, une contraception efficace doit être maintenue au moins pendant 6 semaines.
Réponses : 1 vrai. Elle est recommandée à jeun, 1 heure avant ou 2 heures après un repas. 2 vrai. L’exposition aux rayons ultraviolets (UV), qui constitue un risque supplémentaire, est à éviter au cours du traitement. 3 faux. Benlysta se conserve entre + 2 et + 8 °C, et à température ambiante pendant 12 heures. 4 faux. Seuls les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués sous traitement immunosuppresseur en raison du risque d’infection généralisée. 5 faux. L’association d’inhibiteurs de la calcitonine et du pamplemousse, inhibiteur enzymatique, sous toutes ses formes est déconseillée. 6 vrai.
(Cahier formation Iatrogénie « Les immunosuppresseurs » n° 3357 du 20/02/2021)
LES BAIES ET LES PLANTES
Quelle est cette plante dont les graines, au goût de noisette, sont hautement toxiques ?
Réponse : Il s’agit du ricin commun (Ricinus communis). Les graines contiennent des protéines, dont la ricine, qui est hautement toxique. La gravité dépend de la mastication et du nombre de graines ingérées. L’ingestion de trois à cinq graines peut être grave chez l’enfant. En cas d’intoxication aiguë, les symptômes n’apparaissent pas immédiatement (temps de latence qui varie entre 2 et 24 heures). On observe principalement des malaises, des vomissements, des douleurs abdominales avec spasmes, des diarrhées sanguinolentes, parfois des troubles nerveux (somnolence), un collapsus cardiovasculaire avec hypotension, atteinte rénale et troubles sanguins.
(Cahier formation Conseil « Les baies et plantes toxiques » n° 3358 du 27/02/2021)
LA MALADIE DE PARKINSON
1. Les troubles moteurs présents dans la maladie de Parkinson sont majoritairement liés à une destruction des neurones :
a. dopaminergiques
b. cholinergiques
c. noradrénergiques
d. glutamatergiques
e. gabaergiques
2. La sélégiline (Déprényl) est un :
a. inhibiteur de la catéchol-O-méthyltransférase (ICOMT)
b. agoniste dopaminergique
c. inhibiteur de la dopadécarboxylase
d. inhibiteur de la monoamine-oxydase B (IMAO-B)
3. La prise de métoclopramide, antiémétique, est à proscrire chez le patient parkinsonien. Pourquoi ?
a. Il ralentit l’absorption digestive de la lévodopa
b. Il potentialise la dégradation de la lévodopa
c. Il a une action opposée à celle de la lévodopa
d. Il se lie à la lévodopa et empêche son passage dans le cerveau
Réponses : 1 a. 2 d. Les IMAO-B inhibent sélectivement la monoamine oxydase B (MAO-B), enzyme responsable du catabolisme de la dopamine. 3 c. Le métoclopramide (Primpéran) a une action antagoniste des récepteurs dopaminergiques aux niveaux périphérique et central qui s’oppose à celle de la lévodopa. L’association est contre-indiquée. La prise en charge des nausées chez le patient parkinsonien impose un avis médical.
(Cahier formation Ordonnance « La maladie de Parkinson » n° 3359 du 06/03/2021)
L’ALLAITEMENT
Cas pratique
Maya a accouché il y a 3 semaines. Elle a choisi d’allaiter sa fille. Elle se présente aujourd’hui à la pharmacie avec plusieurs questions sur l’allaitement.
1. Maya présente une mastite inflammatoire. Elle hésite à continuer à allaiter son bébé. Qu’en pensez-vous ?
a. Il est recommandé d’arrêter totalement l’allaitement pendant quelques jours
b. L’allaitement, même du côté atteint, est bénéfique
2. La patiente se demande combien de temps le lait maternel fraîchement recueilli se conserve à température ambiante.
a. 2 heures
b. 4 heures
c. 12 heures
d. 24 heures
3. Maya doit reprendre une contraception et s’en inquiète. Quelle méthode contraceptive hormonale est compatible avec l’allaitement dans les 6 premiers mois après l’accouchement ?
a. Les progestatifs
b. Les œstroprogestatifs
c. Les deux
d. Aucune
4. Maya a entendu dire que pour limiter la survenue de crevasses, il est possible d’appliquer du lait maternel sur le mamelon en fin de tétée. Qu’en pensez-vous ?
a. C’est vrai, le lait est riche en facteurs de croissance
b. C’est inutile voire irritant pour la peau des seins
Réponses : 1 b. L’interruption brutale de l’allaitement sur le sein infecté limite le drainage du sein et favorise la stase lactée. 2 b. Le lait se conserve 4 heures à température ambiante, 48 heures au réfrigérateur et 4 mois au congélateur. 3 a. Ils peuvent être commencés 21 jours après l’accouchement. 4 a.
(Cahier formation Conseil « L’allaitement » n° 3362 du 27/03/2021)
LES SOINS BUCCODENTAIRES
Choisir la bonne proposition
1. Il est recommandé de passer le fil dentaire avant/après le brossage des dents
2. Chez l’enfant, il est recommandé de débuterle brossage des dents dès l’âge de 6 mois/2 ans.
3. Le blanchiment des dents entraîne une hyposensibilité/hypersensibilité dentaire dans les jours qui suivent.
4. Une supplémentation orale en fluor n’est pas/est systématiquement recommandée chez les jeunes enfants.
Réponses : 1 avant. Il est recommandé d’utiliser le fil dentaire avant le brossage pour optimiser ensuite l’action des composants du dentifrice au niveau des espaces interdentaires nettoyés. 2 6 mois. Il est réalisé par les parents avec une brosse à dents adaptée. 3 hypersensibilité. 4 n’est pas. Cette supplémentation est envisagée uniquement chez les enfants à risque carieux élevé.
(Cahier formation Conseil « Les soins buccodentaires » n° 3365 du 17/04/2021)
L’ASTHME
Soline, 30 ans, est traitée par Flixotide 250 µg (fluticasone), Serevent 50 µg (salmétérol) et Ventoline (salbutamol) à la demande. Elle vient chercher son renouvellement de prescription mais ne veut pas Flixotide, car cela lui a déclenché une mycose buccale. Elle reprendra la corticothérapie plus tard. Qu’en pensez-vous ?
Réponse : L’utilisation seule de ß-agoniste d’action longue n’est pas recommandée. Elle augmenterait le risque d’exacerbation sévère, d’hospitalisation et de mortalité. Ainsi, un ß-agoniste d’action longue doit toujours être utilisé avec un corticoïde inhalé (dans le cas de Soline, la fluticasone). Cette association améliore les capacités pulmonaires et diminue le nombre d’exacerbations. La survenue de mycose peut être prévenue en se rinçant la bouche après l’administration de fluticasone.
(Cahier formation Iatrogénie « Les antiasthmatiques » n° 3366/3367 du 24/04/2021)
LE PSORIASIS
Vrai/faux
1. Le psoriasis est associé à une augmentation du risque cardiovasculaire.
2. La consommation d’alcool est proscrite pendant un traitement par acitrétine et les 2 mois suivant l’arrêt.
3. Tout maquillage est déconseillé en cas de lésions psoriasiques.
4. La prévalence du psoriasis est plus élevée chez l’homme que chez la femme.
5. La délivrance d’acitrétine pour les femmes en âge de procréer doit être exécutée dans les 7 jours après la date de prescription.
6. La ciclosporine est susceptible d’induire une hypokaliémie.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Il est possible d’utiliser du maquillage hypoallergénique et non comédogène pour masquer les lésions. 4 faux. La prévalence est équivalente chez les deux sexes. 5 vrai. 6 faux. La ciclosporine est susceptible d’induire une hyperkaliémie.
(Cahier formation Ordonnance « Le psoriasis » n° 3369 du 15/05/2021)
LE CANCER DE LA PROSTATE
Vrai/faux
1. Le cancer de la prostate est le plus souvent d’évolution lente.
2. Si l’espérance de vie est inférieure à 10 ans, la prise en charge est palliative.
3. L’hormonothérapie de première ligne est menée à l’aide d’un antiandrogène non stéroïdien (bicalutamide, nilutamide).
4. L’enzalutamide (Xtandi) peut être à l’origine d’une toxicité neurocognitive (malaises, chutes, convulsions).
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. L’objectif est la prévention de l’apparition de symptômes via la diminution de la stimulation de la tumeur par les androgènes. 3 faux. Elle est réalisée à l’aide d’un agoniste de la GnRH. 4 vrai.
(Cahier formation Ordonnance « Le cancer de la prostate » n° 3373/3374 du 12/06/2021)
LE CANCER DU SEIN
Choisir la bonne proposition
1. Le risque de cancer du sein est 1,2/2 fois plus important si la mère, la sœur ou la fille est atteinte.
2. Le tamoxifène est le traitement de référence chez la femme ménopausée/la femme non ménopausée, administré classiquement pendant 5 ans/10 ans.
3. En prévention du lymphœdème, l’activité physique, et notamment l’utilisation du bras opéré, doit être restreinte/est encouragée.
4. L’aromatase transforme la GnRH en FSH et LH/l’androgène en œstrogène.
Réponses : 1 deux. 2 chez la femme non ménopausée ; 5 ans. 3 est encouragée. 4 l’androgène en œstrogène.
(Cahier formation Ordonnance « Le cancer du sein » n° 3375 du 19/06/2021)
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES MINCEUR
Laquelle de ces plantes peut être utilisée comme coupe-faim mécanique ?
a. Le konjac
b. Le café vert
c. La queue de cerise
d. L’orthosiphon
Réponse : a. La substance active du konjac est un polysaccharide de type fibres alimentaires, soluble dans l’eau et non digestible. Son mode d’action est mécanique. Lorsqu’il est hydraté, il forme dans l’estomac une solution visqueuse. Cette masse génère une sensation de satiété et retarde la vidange gastrique. Le glucomannane de konjac bénéficie d’une allégation dans la contribution à la perte de poids à une posologie de 1 g, 3 fois par jour avant les repas.
(Cahier formation Conseil « Compléments alimentaires et cosmétiques minceur » n° 3371 du 29/05/2021)
LE DÉPISTAGE DES CANCERS
Quels cancers font l’objet d’un dépistage organisé ?
a. Le cancer colorectal
b. Le cancer de la prostate
c. Le cancer du col de l’utérus
d. Le cancer de la peau
Réponses : a et c. Actuellement, trois cancers font l’objet d’un dépistage organisé : les cancers du sein, colorectal et du col de l’utérus.
(Cahier formation Conseil « Le dépistage des cancers » n° 3390 du 06/11/2021)
LES CHAMPIGNONS TOXIQUES
Léon revient de sa cueillette de champignons avec ce que vous identifiez être un gyromitre comestible. « Ah ! C’est parfait. Il est donc comestible, comme son nom l’indique », se réjouit-il. Qu’en pensez-vous ?
Réponse : Le gyromitre, longtemps considéré comme comestible, contient une toxine, la gyromitrine, responsable d’intoxication mortelle lorsque le champignon est consommé mal cuit ou mal déshydraté (atteinte hépatorénale et neurologique avec évolution vers le coma et le décès possible). Récemment, la consommation de gyromitre a été suspectée dans la survenue de la maladie de Charcot. Malgré son nom vernaculaire et les précautions de cuisson, sa consommation est à éviter.
(Cahier formation Conseil « Les champignons toxiques » n° 3386 du 09/10/2021)
LE LUPUS
Choisir le bon mot :
1. L’hydroxychloroquine et la chloroquine sont des traitements de première/dernière intention.
2. L’hydroxychloroquine et la chloroquine ont une autorisation de mise sur le marché (AMM) spécifique chez l’enfant de plus de 6 ans/10 ans.
3. Le rythme d’administration du méthotrexate est quotidien/hebdomadaire.
4. Le belimumab (Benlysta) se conserve à température ambiante/au réfrigérateur.
Réponses : 1 première. 2 6 ans. 3 hebdomadaire. 4 au réfrigérateur.
(Cahier formation Ordonnance « Le lupus systémique » n° 3385 du 02/10/2021)
LES PLAIES ET PANSEMENTS
Cas pratique
Ludivine vient chercher des pansements hydrofibres Biatain Fiber prescrits pour une plaie chronique. Une infirmière doit lui refaire son pansement dans 1 heure.
1. Vous n’avez pas le pansement prescrit en stock. Vous proposez :
a. un pansement hydrofibre équivalent d’une autre marque qui sera pris en charge dans les mêmes conditions par la Sécurité sociale
b. d’appeler le prescripteur pour lui proposer un pansement équivalent et une modification de la prescription
2. Trois jours plus tard, la patiente revient à la pharmacie et se plaint d’une odeur désagréable qui se dégage du pansement. Cette odeur signe probablement :
a. une infection de la plaie
b. une nécrose de la plaie
c. une saturation du pansement en exsudats
d. une détérioration du pansement
Réponses : 1 b. Le droit de substitution n’est pas applicable aux dispositifs médicaux. 2 c. A saturation, les pansements hydrofibres de carboxyméthylcellulose (CMC) et les hydrocolloïdes s’opacifient et peuvent dégager une mauvaise odeur due à la transformation du CMC en gel au contact des exsudats.
(Cahier formation Conseil « Plaies et pansements » n° 3389 du 30/10/2021)
LA DMLA
Les injections intravitréennes d’anti-facteur de croissance de l’endothélium vasculaire ou anti-VEGF (Lucentis, Eylea) :
a. sont indiquées dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) atrophique
b. doivent être commencées dans les 7 à 10 jours suivant le diagnostic.
c. doivent être prescrites sur une ordonnance d’exception pour être remboursées
d. peuvent induire une sécheresse oculaire et parfois la survenue de corps flottants les jours suivant l’injection
Réponses : b, c et d. Les anti-VEGF sont indiqués dans la DMLA exsudative. La forme atrophique de la maladie ne dispose d’aucun traitement en dehors de la supplémentation en antioxydants (vitamines C et E, zinc) et en caroténoïdes.
(Cahier formation Ordonnance « La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) » n° 3381 du 04/09/2021)
LA DÉPENDANCE AUX OPIACÉS
Vrai/faux
1. Les spécialités à base de buprénorphine (Subutex et Orobupré) sont interchangeables.
2. Orobupré se dissout sur la langue en 15 secondes environ.
3. La dispensation de buprénorphine haut dosage n’est pas soumise au délai de carence de 3 jours.
4. La buprénorphine peut, dans certains cas, être associée à la méthadone.
5. La naloxone présente dans Suboxone permet de diminuer les effets indésirables de la buprénorphine.
6. La primoprescription de méthadone en gélule est réservée aux médecins exerçant en centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou dans les services spécialisés.
Réponses : 1 faux. Orobupré est un médicament hybride dont la biodisponibilité est différente de Subutex. 2 Vrai. Subutex est, en revanche, à placer sous la langue et se dissout en 5 à 10 minutes. 3 vrai. 4 faux. Le mécanisme d’action de la buprénorphine, agoniste partiel des récepteurs opiacés µ, est susceptible de diminuer l’effet de la méthadone. 5 faux. La naloxone est un agoniste des récepteurs µ qui a pour but de limiter le mésusage de la buprénorphine (par voie nasale ou intraveineuse) mais n’a pas d’activité par voie orale. 6 vrai. En revanche, le renouvellement est possible par tout médecin.
(Cahier formation Ordonnance « La dépendance aux opiacés » n° 3393 du 27/11/2021)
LA SARCOPÉNIE ET LA DÉNUTRITION
Vrai/faux
1. La sarcopénie s’accompagne nécessairement d’une dénutrition.
2. Un indice de masse corporelle (IMC) > 21 kg/m2 exclut une dénutrition.
3. Chez un sujet âgé, les besoins protéiques sont plus élevés que chez l’adulte jeune.
4. Après ouverture, les compléments nutritionnels oraux (CNO) peuvent se conserver jusqu’à 8 heures à température ambiante.
5. La délivrance initiale des CNO est limitée à 10 jours.
Réponses : 1 faux. La sarcopénie peut s’observer en l’absence de dénutrition. 2 faux. Un patient, même obèse, peut être concerné par la dénutrition. 3 vrai. 4 faux. Après ouverture, les CNO peuvent se conserver 2 heures à température ambiante, ou 24 heures au réfrigérateur. 5 vrai.
(Cahier formation Ordonnance « Sarcopénie et dénutrition du sujet âgé » n° 3377 du 03/07/2021)
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