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Envois massifs de DGS-Urgent : pour Olivier Véran, « vos contraintes sont nos contraintes »
La Direction générale de la santé a envoyé, en 2021, 138 « DGS-Urgent » aux professionnels de santé, soit en moyenne 1 alerte tous les 2 jours et demi, en comptant les dimanches. C’est d’ailleurs le dimanche, tard, qu’elles étaient souvent envoyées. Avec ordre, puis contrordre. Et ce rythme effréné semble conservé en 2022, puisque le seizième DGS-Urgent de l’année a été diffusé ce 26 janvier. Dans un entretien accordé à la présidente de l’Ordre national des pharmaciens Carine Wolf-Thal et diffusé le 27 janvier, Olivier Véran, le ministre de la Santé s’en excuserait presque.
« Tout va très vite depuis deux ans », reconnaît Olivier Véran, ministre de la Santé, dans une vidéo réalisée par son ministère. « Les DGS-Urgent reçus à point d’heure, toute la semaine – je ne les compte même plus, je les vois tous passer, vous imaginez bien ! – ont un impact parce qu’à chaque fois qu’on ouvre sa boîte mail quand on est pharmacien, on se dit : » qu’est-ce qu’on va me demander de faire encore ? « . J’ai conscience de ça ». « On ne peut pas faire sans vous », affirme aussi le ministre de la Santé. « On essaie de vous faciliter la vie en vous posant des contraintes, qui sont aussi nos contraintes et qui nous sont imposées par la gestion de la crise sanitaire, » explique-t-il. Car, quand les recommandations des différentes autorités de santé reviennent au ministère de la Santé, « on doit les faire appliquer dans l’urgence », pandémie de Covid-19 oblige. Et il précise que ce changement brutal des règles n’est pas à interpréter comme un manque de respect de sa part vis-à-vis des pharmaciens. « C’est juste qu’on n’a pas le choix ! ». « De cette réactivité aussi, vous en avez été capables, et les Français le voient. Vous avez tenu bon », note le ministère de la Santé, fier de rappeler qu’il a donné satisfaction « à chaque fois que les pharmaciens nous ont demandés quelque chose : production de gel hydroalcoolique dans les officines, présence à l’officine d’autres professionnels de santé pour le dépistage du Covid-19, possibilité de devenir centre de vaccination, etc. ». Un rappel essentiel à l’heure des négociations de la nouvelle convention pharmaceutique.
Retrouvez l’entretien d’Olivier Véran dans son intégralité.
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