Tests de dépistage du Covid-19 : le crash après le rush ?

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Tests de dépistage du Covid-19 : le crash après le rush ?

Publié le 10 février 2022
Par Francois Pouzaud
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C’est un raz-de-marée qui est en train de sérieusement se calmer. Le nombre total de tests antigéniques, RT-PCR et autotests réalisés sur les 7 derniers jours glissants (du mardi 1er février au lundi 7 février), et pris en charge par l’Assurance maladie, enregistre une baisse significative de 28 % à 6 509 500, après celle de 15,8 % sur les 7 jours précédents du 25 au 31 janvier, attestant que l’on sort bel et bien d’une période intensive de dépistage du Covid-19.

Les tests RT-PCR (nasopharyngés et salivaires) réalisés ne sont « plus » que 2,3 millions (-22,32 %), les tests antigéniques, 4 199 000 (- 30,53 %) et les autotests, 10 500 (- 29,05 %).

Sur la journée du 2 février (dernier jour des ventes en pharmacie analysé par Iqvia), les pharmacies ont délivré 1 760 270 autotests dont 66 % pris en charge par l’Assurance maladie. Cependant, la décroissance des ventes d’autotests devrait s’accélérer sur les quatre prochaines semaines sous le coup des vacances scolaires de février et de l’allègement du protocole sanitaire à l’école quant à la délivrance des autotests dès la rentrée de la zone B (Aix-Marseille, Amiens, Caen, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Rouen, Strasbourg), le 21 février prochain. En effet, à cette date, l’un des trois autotests sur cinq jours (à J0, J+2 et J+4) actuellement demandé aux enfants des classes élémentaires déclarés cas contacts devrait être supprimé. La mesure n’est pas encore officielle pour l’instant.

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