Baisse des prix des tests et autotests Covid-19 : ça n’a pas traîné pour l’officialiser

Sur les tests antigéniques, pour l’heure une seule baisse est envisagée, celle du mardi 15 février 2022, et non plus deux, comme annoncée précédemment. En effet, cet arrêté ne fait pas référence à une seconde baisse tarifaire prévue au 15 mars 2022, mais rien ne dit que d’ici cette date un autre arrêté ne soit publié. A partir de demain, mardi 15 février, le prix du prélèvement et de l’analyse est valorisé à 15 €, ou si le prélèvement est réalisé par un autre professionnel libéral autorisé à 5,40 € (en dehors des majorations prévues pour les départements d’Outre-mer – Dom). Le prix maximum du matériel est de 5 €. La réalisation d’un TAG (test compris) sera donc de 20 €, contre 25,01 € auparavant. Sur la facturation, le professionnel de santé responsable du lieu de dépistage doit désormais afficher sa profession et son identité (nom, prénom, n° RPPS), ainsi que, le cas échéant, l’identité (nom, prénom) et la qualité du professionnel de santé habilité à tester sous sa responsabilité. Il est ajouté à propos de ce professionnel de santé responsable « qu’il est présent sur le lieu de dépistage aux heures d’ouverture à la patientèle. » Cette disposition a pour objectif de mettre fin aux barnums sauvages. 

Autotests : une baisse des prix contenue

Concernant les autotests, le prix maximum est fixé à 3,35 € pour les autotests « classiques » et à 3,36 € pour les autotests destinés au personnel de l’éducation nationale (contre respectivement 3,50 € et 3,51 € actuellement) et à 4,10 € pour les autotests plus particulièrement destinés et conçus pour les enfants (contre 3,80 € actuellement), à compter du 15 février. Là encore, l’arrêté ne mentionne pas de seconde baisse à 2,90 €, au 15 mars 2022. L’arrêté fixe également un prix limite de vente en gros (prix d’achat au grossiste) à 3,25 € pour les autotests classiques et à 4 € pour les autotests destinés aux enfants.Enfin, l’arrêté proroge du 15 février au 31 mars 2022 la date de la fin de l’état d’urgence sanitaire pour les Dom et la prise en charge des autotests supervisés dans les Dom où l’état d’urgence n’a pas encore été levé.