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© Getty Images/iStockphoto
Interventions pharmaceutiques : cette plateforme en ligne qui simplifie le recueil
L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) Pharmaciens du Grand Est s’est associée à la Société française de pharmacie clinique (SFPC) pour lancer la plateforme de recueil en ligne des interventions pharmaceutiques (IP) par les pharmaciens d’officine.
Baptisée Act-IP Officine et inspirée d’une initiative hospitalière, elle est d’ores et déjà accessible à l’adresse actip-officine.sfpc.eu.
En pratique, le pharmacien s’y inscrit en renseignant les informations sur l’officine et son numéro RPPS. Une fois l’inscription validée, il peut procéder au renseignement des IP. La problématique relevée peut concerner une contre-indication, une posologie erronée, un effet indésirable, une interaction médicamenteuse, une redondance ou une indisponibilité de médicament. Ces différentes situations ont été recensées par la SFPC. « Il s’ensuit une intervention pharmaceutique qui peut consister en différentes propositions : adaptation de posologie, changement de voie d’administration, mise en place d’un suivi thérapeutique, changement de médicament ou même refus de délivrance », détaille Christophe Wilcke, président de l’URPS Pharmaciens du Grand Est. Le pharmacien mentionne également le devenir de son IP, qui peut être acceptée ou non par le patient et par le prescripteur.
Quelle est l’utilité de cette démarche ? De permettre de constituer une base de données individuelle par officine. « Lorsqu’un médicament est en rupture d’approvisionnement, on peut voir par quoi il est couramment remplacé par le prescripteur. Cela permet aussi à l’équipe d’être plus vigilante sur des erreurs de posologie par exemple. » L’intérêt est également d’ordre collectif pour évaluer de manière qualitative et quantitative les interventions recueillies. A noter que la fiche d’IP comprend le numéro de la facture et les initiales du prescripteur. Le nom du patient n’y est pas directement mentionné.
L’outil est actuellement utilisé dans le cadre de leur stage d’application pratique par les étudiants de 6e année officine des facultés de Grenoble, Lyon, Marseille, Nancy et Reims. Dans ces deux dernières facultés, le recueil va permettre de constituer une base de données de quelque 1300 IP.
Les évolutions à venir doivent porter sur l’intégration de cette plateforme dans les logiciels métiers des officines et sur une reconnaissance des IP dans le champ conventionnel.
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