Médicaments onéreux : attention aux fausses ordonnances

La lutte contre le trafic de médicaments onéreux (notamment les anticancéreux, les antiviraux destinés au traitement des hépatites virales chroniques et les stupéfiants) est un travail d’équipe. Tel est le message du communiqué publié par l’Ordre qui met en avant l’importance de sensibiliser l’ensemble de l’équipe officinale à la détection des fausses ordonnances. C’est d’ailleurs l’un des points de la convention nationale pharmaceutique signée le 9 mars.

L’institution en profite pour rappeler qu’en plus de l’analyse de la prescription (critères législatifs et pharmaceutiques), il est nécessaire de se poser « les bonnes questions » quant au patient qui se présente au comptoir : est-il connu de l’officine, s’agit-il d’une première délivrance ou d’un renouvellement, a-t-il une carte Vitale qui permet d’accéder à son dossier pharmaceutique ?

En cas de doute, l’Ordre recommande de prendre directement contact avec le prescripteur. Si celui confirme la fraude une plainte doit être déposée auprès de la police ou de la gendarmerie et un signalement auprès de l’OCLAESP est recommandé.