Réelection de Philippe Besset (FSPF) : 3 ans, 3 axes
Interpro Réservé aux abonnés

Réelection de Philippe Besset (FSPF) : 3 ans, 3 axes

Publié le 31 mars 2022
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

A l’issue de l’Assemblée générale élective de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), qui s’est tenue mercredi 30 mars 2022, Philippe Besset a été réélu à l’unanimité. Son nouveau mandat s’articule autour de trois axes.

Au cours de son second mandat de trois ans, avec l’aide d’un nouveau bureau élargi à 15 personnes, Philippe Besset s’attellera à conduire les actions inscrites dans le programme de son premier mandat et qu’il n’a pas eu le temps d’accomplir. « Le Covid-19 nous a freinés sur le développement et réforme du syndicalisme », explique-t-il. Il entend pour cela mettre en place une politique de services et de formation autour de l’utilité du syndicalisme dont le point d’orgue est prévu à l’occasion de l’Assemblée générale en novembre prochain. 

Le déploiement et l’apprentissage sur le terrain de la nouvelle convention pharmaceutique signée le mercredi 9 mars 2022 est un autre axe fort. Le président de la FSPF entend aider les pharmaciens, en particulier les titulaires de petites officines de proximité, à s’approprier les nouvelles missions inscrites dans ce texte (nouveaux entretiens pharmaceutiques, dépistage, vaccination…) et mettre à profit les six mois de préparation (démarrage officiel pour le 1er octobre) pour les finaliser, mais aussi travailler sur ce que peut faire le pharmacien dans le cadre des soins de premier recours sans dépendre de la prescription. « A partir d’octobre, soit au moment du déploiement des logiciels du Ségur de la santé, nous lancerons un cycle de conférences pour expliquer l’intérêt de la convention et comment la déployer, et nous proposerons également des formations à destination de nos adhérents au travers des partenariats avec les organismes de formation présents sur ce marché ». 

Enfin, dernier axe du trépied : la préparation de l’avenant à la convention pharmaceutique à l’horizon 2023 sur l’évolution du modèle économique qui devra décider de la mise en œuvre de nouveaux moyens (revalorisation des actes de dispensation), sans lesquels le pharmacien ne pourra pas continuer d’assumer le même rôle que pendant la crise sanitaire, ni aller sur d’autres missions à venir (actions auprès des patients à risque cardiovasculaire et diabétiques).

Publicité