Présidentielle 2022 : les étudiants en pharma soutiennent la délivrance à l’unité !

© Getty Images/iStockphoto

Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

Présidentielle 2022 : les étudiants en pharma soutiennent la délivrance à l’unité !

Publié le 1 avril 2022
Par Laurent Lefort
Mettre en favori

L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) a dévoilé le 1er avril sa contribution à l’élection présidentielle. Il y est notamment question de One Health (une seule santé) avec des propositions – le mot est faible – novatrices…

Alors que l’écologie est très clairement le parent pauvre (au moins pour l’instant) de la convention nationale pharmaceutique signée le 9 mars 2022 entre l’Assurance maladie, les complémentaires santé et les deux syndicats de pharmaciens, FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France) et USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine), l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) compte bien se saisir du sujet, comme le montre sa contribution à l’élection présidentielle rendue publique le 1er avril 2022.

En matière d’enseignement, les étudiants souhaiteraient intégrer une unité d’enseignement sur la santé environnementale dans le tronc commun de la formation initiale afin de sensibiliser les futurs professionnels de santé à cette responsabilité environnementale s’intégrant pleinement dans une logique de One Health (une seule santé humaine, animale et environnementale). Il leur semble ainsi nécessaire d’intégrer aux études de santé un enseignement sur l’antibiorésistance et le bon usage des antibiotiques. Identifiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant l’une des 10 menaces de santé publique les plus sérieuses pour l’humanité, l’antibiorésistance figure aux yeux des futurs professionnels de santé comme une priorité absolue, peut-on lire dans la contribution. « L’un des plus gros problèmes de l’antibiorésistance en médecine humaine réside en le devenir des antibiotiques que le patient n’utilise pas pour son traitement et qui sont souvent utilisés par la suite en automédication, sans suivi. C’est pourquoi l’Anepf soutient la délivrance à l’unité pour les traitements aigus d’antibiotiques afin de délivrer au patient le nombre exact de comprimés utiles à son traitement », expliquent les étudiants.

Une nouvelle règle de substitution

Toujours dans une logique environnementale, et pour verdir la croix, les étudiants proposent de permettre au pharmacien de substituer un médicament ayant un impact environnemental moindre vis-à-vis du médicament initialement prescrit pour un service médical rendu identique. C’est, pour eux, là encore une façon de participer à un comportement « One Health ».

Publicité