- Accueil ›
- Profession ›
- Interpro ›
- Proches aidants : une santé à risque après le décès du proche
![Proches aidants : une santé à risque après le décès du proche](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2022/05/6e8ac3f81f4ebff899f6e63350e4c.jpg)
© Getty Images
Proches aidants : une santé à risque après le décès du proche
Marqués par les épreuves qu’ils ont traversées, plus de 9 anciens aidants sur 10 ont constaté au moins une conséquence sur leur santé. C’est ce que rapporte le premier baromètre réalisé par l’association Avec nos proches en partenariat avec AG2R La Mondiale Ile-de-France et le bureau d’études émiCité. Cette étude a été menée auprès de 456 anciens proches aidants d’octobre 2021 à février 2022. 89 % des répondants étaient des femmes.
Les troubles peuvent être avant tout d’ordre psychologique ou psychiatrique. Dépression, épuisement ou encore anxiété concernent le quart des anciens aidants. Néanmoins, au plan mental, la plupart des aidants finissent par bien s’adapter en reprenant leur vie et leurs activités après le décès de leur proche. Autre effet positif, la période qui s’ensuit est l’occasion de changements comme celui de prendre du recul sur le sens de la vie et des priorités et d’orienter ses choix autrement.
D’autre part, un ancien aidant sur 5 rapporte des troubles du sommeil. Dans une proportion moindre, des douleurs physiques fréquentes peuvent apparaître après le décès du proche. Perte de poids ou prise de poids menacent 13 % des répondants. A noter que 6 % des anciens aidants relèvent une aggravation de problèmes de santé antérieurs. Dans la même proportion, l’ancien statut paraît être la cause de l’apparition de nouvelles pathologies, telles que troubles gastriques ou mêmes maladies auto-immunes.
La situation d’aidant a également des répercussions sur la vie sociale (31 % des répondants ont des difficultés à retrouver une vie sociale), familiale, affective et professionnelle.
L’étude fait par ailleurs état d’une situation majoritaire chez les répondants : près des trois quarts d’entre eux estiment qu’il existe un risque de se retrouver enfermé dans un rôle d’aidant. « Certains ne parviennent pas à sortir de ce rôle auquel ils s’identifient et se retrouvent comme piégés dans un schéma qui les conduit à retrouver une autre personne à aider », éclaire l’association Avec nos proches. Celle-ci préconise notamment de développer un accompagnement spécifique aux anciens aidants et de valoriser les acquis de l’aidance.
- Enquête de l’Anepf : la vie des étudiants en pharmacie, pas si rose
- Économie officinale : faut-il ressortir les gilets jaunes et les peindre en vert ?
- Prescription des analogues du GLP-1 : les médecins appellent au boycott du dispositif imposé
- Bon usage du médicament : doit-on oublier la dispensation adaptée ?
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- Administration des vaccins : la formation des préparateurs entre dans le DPC
- Prevenar 20, Voltarène, Talzenna… Quoi de neuf côté médicaments ?
- Biosimilaires : 10 milliards d’économies potentielles, un enjeu majeur pour l’officine
- Rémunérations forfaitaires 2024 : il reste deux semaines pour déclarer vos indicateurs
- Quétiapine en rupture de stock : comment adapter la prise en charge des patients ?
![Substitution par un biosimilaire : possible pour tout médicament biologique, sauf exceptions](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/01/iStock-1141239836-680x320.jpg)
![Osys veut faire naître la mission de « pharmacien de premier recours »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2024/12/iStock-2161964801-680x320.jpg)