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Avez-vous beaucoup de demandes pour le deuxième rappel de vaccination anti-Covid-19 ?

Publié le 7 mai 2022
Par Francois Pouzaud
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NON

Annie Wala-Candon, titulaire en milieu rural à Roncey (Manche), emploie 2 salariés. Groupement : Giropharm ; syndicat : aucun.

J’ai très peu de demandes – une dizaine mais guère plus – et elles émanent des plus de 80 ans. Pour les plus de 60 ans et les moins de 80 ans, le renouvellement à six mois après le premier rappel n’est pas encore arrivé. De plus, beaucoup de personnes dans ces tranches d’âge ont été Covid positif et symptomatiques (avec forte fièvre et douleurs d’un état grippal) après avoir reçu une troisième injection, et n’ont donc pas besoin pour l’instant d’une deuxième dose de rappel. Le médecin avec qui j’en ai discuté n’a pas davantage de demandes que moi. Maintenant, je me suis organisée pour ne plus vacciner qu’un jour par semaine et j’ai pour l’instant cinq vaccinations de programmées. A la dernière session de vaccination, je ne me suis également occupé que de cinq personnes et deux doses ont été gâchées.

OUI

Marie-Agnès Canet, titulaire en milieu rural à Château-Gontier (Mayenne) d’une officine de 5 salariés dont 1 adjoint. Groupement : HPI Totum ; syndicat : aucun.

Une dizaine de patients sont inscrits pour la deuxième dose de rappel et concernant les demandes, ça commence à devenir sérieux. J’espère pouvoir utiliser la présentation du vaccin Pfizer sans reconstitution qui n’est disponible que depuis mi-avril. Je pense que les pharmacies et les infirmières de Château-Gontier se chargeront de ce rappel vaccinal car les médecins ne vaccinent plus depuis la fermeture, en mars, du centre de vaccination. Mon seul souci se situe par rapport à la pertinence d’injecter cette dose de rappel alors qu’elle n’est peut-être pas nécessaire. Beaucoup de gens ont contracté le Covid-19 malgré la vaccination. Il faudrait donc s’assurer qu’elle peut être faite chez les personnes éligibles en réalisant préalablement une sérologie permettant de vérifier le taux d’anticorps.

OUI MAIS

Véronique Dumont, titulaire en milieu rural à Essoyes (Aube), emploie 2 salariés. Groupement : Pharma 10 ; syndicat : FSPF ; conseillère ordinale.

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On a des demandes, mais ce n’est pas la folie ! Sur la cinquantaine de patients qui se sont manifestés, on en a déjà vacciné une quinzaine. La tranche des 60-80 ans vient plus spontanément que les 80 ans et plus qui n’y pensent plus ou sont moins motivés. Ils ont du mal à comprendre qu’ils peuvent contracter le Covid-19 tout en étant vaccinés et que la durée de protection soit si courte, une caractéristique que l’on découvre avec les vaccins à ARN messager. De plus, le fait de ne plus avoir à porter de masque ou à présenter un pass vaccinal ainsi que le retour du soleil participent à la démobilisation. En fait, beaucoup se sont fait vacciner pour obtenir le pass vaccinal. Maintenant qu’il n’est plus obligatoire, les gens ne se précipitent plus.

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