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Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat : mieux qu’une augmentation de salaire ?
A l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a confirmé l’intention du nouveau gouvernement de pérenniser et de renforcer la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA), anciennement dénommée prime « Macron ». L’objectif étant d’inciter « les entreprises qui le peuvent à augmenter les salaires », selon le ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, pour soutenir le pouvoir d’achat des salariés face à l’inflation qui atteint des niveaux records (+ 5,2 % en glissement annuel à fin mai, selon l’Insee).
La loi consacrée au pouvoir d’achat, en préparation, sera présentée en Conseil des ministres dans les prochaines semaines, afin d’être soumise au Parlement dès les résultats du second tour des élections législatives (le 19 juin 2022). Une des mesures envisagées concerne le triplement de cette prime défiscalisée, sans charge sociale et impôt, passant de 1 000 à 3 000 € par salarié, pouvant même atteindre 6 000 € en cas d’accord d’intéressement. Cette prime exceptionnelle, réservée aux salariés dont la rémunération est inférieure à trois fois le montant du Smic (soit 4936,74 € brut/mois), est censée être plus attrayante pour les employeurs que le levier de l’augmentation de salaire à laquelle elle ne se substitue cependant pas. Sur ce dernier élément de rémunération, les organisations syndicales de salariés et patronales se retrouveront le mardi 7 juin en commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) de la pharmacie d’officine pour négocier une nouvelle augmentation de la valeur du point de la grille des salaires, après celle de 3 % du 16 mars dernier.
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