Réforme des études de santé : explication en vidéo

Réforme des études de santé : explication en vidéo

Publié le 1 juin 2022
Par Samuel Dollé
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Juliette Marat, étudiante en 5e année de pharmacie et en charge de l’enseignement supérieur à l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) a eu 2 minutes pour nous expliquer la réforme des études de santé de 2020. Défi relevé.

Avant la rentrée de l’année universitaire 2020-2021, les étudiants en pharmacie passaient par une Première année commune aux études de santé (Paces). Cette première année se terminait par un concours commun à tous les étudiants pour accéder aux différentes filières : médecine, dentaire… ou pharmacie. Mais, depuis la réforme des études de santé de 2020, la première année des études de santé est organisée différemment avec un nouveau système nommé PASS ou LAS.

Le Parcours Accès Spécifique Santé (PASS) est une première année avec une majorité de matières dans le domaine de la santé et une mineure disciplinaire qui peut, entre autres, être du droit, de la psychologie, de la santé publique…

Le système LAS pour Licence Accès Santé est une première année de licence classique de droit, d’éco-gestion, de langues étrangères ou autre avec une petite partie d’enseignement en santé. Dans les deux cas, cette première année se termine là encore par un concours, mais qui n’est plus sous forme de « tout QCM (questionnaire à choix multiple) » et dans lequel examen oral et partie rédactionnelle ont été intégrés.

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Cette réforme permet donc de diversifier le profil des étudiants et de faire en sorte qu’ils ne perdent pas de temps en cas d’échec au concours et qu’ils puissent poursuivre dans une autre voie sans avoir perdu une année. Cette réforme vient accompagner aussi la suppression du numerus clausus pour les études de santé. Le nombre de places pour la filière pharmacie sera réévalué tous les 5 ans en fonction du besoin global de pharmaciens en France. Pour la période 2021-2025, ce nombre est de 17 065 étudiants prévus en pharmacie. A la rentrée dernière, 165 places sont restées vacantes sur l’ensemble des facultés de pharmacie.