Tests Covid-19 : vraie ou fausse reprise sur fin mai ?

Les activités de dépistage poursuivent leur baisse (-16 %), passant sous le seuil des 1,1 million de tests (1 081 110) sur 7 jours glissants (période du 25 mai au 31 mai). ). Un chiffre qui correspond à ceux des remboursements de soins du régime général à fin avril : alors que les remboursements de tests antigéniques, autotests et ventes de masques progressent de 296,7 % sur les quatre premiers mois de 2022, la progression pour le seul mois d’avril n’est que de + 1,5 %, selon l’Assurance maladie.

Le pont de l’Ascension a accentué la baisse du nombre des dépistages contre le Covid-19, qui pourrait être en trompe l’œil. En effet, si les tests antigéniques ne pointent plus qu’à 554 000 (contre 747 500, 15 jours plus tôt) et les autotests  à 1 110 (contre 1890, 15 jours auparavant) et les tests RT-PCR à 526 000 sur une semaine pleine (seuil le plus bas depuis octobre 2020), il y a comme un vent de reprise observée sur le lundi 30 mai (+ 1 %,  tous tests confondus) et le mardi 31 mai (+14 %). Peut-être est-ce seulement un rebond ponctuel du dépistage au décours d’un week-end de 4 jours ?

Selon la Direction générale de la santé (DGS), le rythme de décroissance du nombre de cas positifs reste modéré, voire s’inscrit dans une tendance de légère reprise, tandis que le taux de positivité des tests RT-PCR et antigéniques validés se stabilise sur les derniers jours.

En tout cas, le réflexe des Français suspectant d’avoir été contaminés ou d’être devenus « cas contact » pendant ce congé de mai, a été de se faire tester majoritairement en pharmacie. Alors que la part globale des tests antigéniques et des autotests dans le total des dépistages était tombée sous les 50 % depuis deux semaines, elle est remontée sur cette dernière semaine à 51,35 %.