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Le jeûne a-t-il un intérêt au cours d’un cancer ?
Présenté comme naturel, facile et accessible au plus grand nombre, le jeûne fait de plus en plus parler de lui et l’idée que sa pratique pourrait « affamer » une tumeur cancéreuse et rendre les traitements plus efficaces se répand largement depuis quelques années. D’un point de vue scientifique, les études expérimentales menées chez les rongeurs ont donné des résultats hétérogènes avec des effets favorables ou délétères, voire une absence d’effet. Chez l’être humain, il n’y a aucune preuve d’un effet protecteur du jeûne et des régimes restrictifs (restriction calorique, protéique ou glucidique, ou encore régime cétogène) en prévention primaire ou pendant la maladie. Au cours des traitements des cancers, ces pratiques peuvent même être considérées comme dangereuses pour les patients, car elles présentent un risque d’aggravation de la dénutrition et de la sarcopénie, deux facteurs pronostiques péjoratifs reconnus.
Sources : Réseau nutrition activité physique cancer recherche (NACRe) ; Institut national du cancer (INCa).
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