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Quels sont les médicaments susceptibles d’entraîner une sécheresse oculaire ?
De nombreuses molécules peuvent causer ces picotements, démangeaisons et autre larmoiements. On fait le point.
La sécheresse oculaire est liée à une diminution de la production des larmes ou à une modification de la qualité du film lacrymal. Les symptômes, dus à une inflammation et à des lésions des tissus de la surface oculaire, sont peu spécifiques : picotements, démangeaisons, sensation de grains de sable, larmoiements, brûlures. Les principales causes de sécheresse sont l’âge (liée à l’atrophie des glandes lacrymales), les modifications hormonales (ménopause, par exemple), certaines pathologies (rosacée, allergies oculaires chroniques, psoriasis, dermite séborrhéique, polyarthrite rhumatoïde, lupus, diabète, notamment), l’environnement (pollution, fumée de cigarette, vent, etc.), le port de lentilles de contact, la chirurgie oculaire au laser. De nombreux médicaments peuvent également être en cause. Les symptômes sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Il peut s’agir de produits administrés par voie oculaire tels que les antiglaucomateux, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (diclofénac, kétorolac trométamol), les antihistaminiques H1, le ranibizumab, la ciclosporine, la povidone iodée, l’acide fusidique et les collyres contenant des conservateurs (en particulier le chlorure de benzalkonium). Par voie orale ou injectable, les principaux médicaments concernés sont les molécules à effets atropiniques (utilisés dans l’incontinence urinaire, les allergies, la dépression, les psychoses ou la maladie de Parkinson, entre autres), les rétinoïdes, des antitumoraux, dont les anti-epithelial growth factor receptor (EGFR), ainsi que des médicaments hormonaux agissant sur les hormones sexuelles.
Sources : Assurance maladie, ameli.fr ; revue Prescrire n° 446, décembre 2020.
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