Concept One Health : le traduire en actes [vidéo]

Concept One Health : le traduire en actes [vidéo]

Publié le 27 juin 2022
Par Audrey Chaussalet
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Les pathologies contagieuses, transmises par la faune, se multiplient. De plus en plus en vite. La Commission européenne, lors d’une conférence consacrée au One Health, alerte sur le fait qu’il y a urgence à réagir. Pour éviter une nouvelle pandémie mondiale comme celle du Sars-Cov-2.

 

En préambule de la conférence « Santé humaine et animale : c’est aussi de l’économie et des politiques européennes ! », organisée par le magazine L’Obs et le groupe de presse 1Health, éditeur du Moniteur des pharmacies, qui s’est tenue mercredi 15 juin 2022 dans les locaux de la Commission européenne à Bruxelles (Belgique), Veronica Manfredi, directrice générale de l’environnement à la Commission européenne, a déclaré : « La pandémie du Covid-19 nous a rappelé combien la santé humaine interagit avec la santé animale et environnementale*. Elle nous a aussi montré les dégâts terribles qu’elle pouvait provoquer sur la société, tant sur le plan psychologique qu’économique et à l’échelle mondiale ». Pour éviter que cela ne se reproduise, avec la variole du singe par exemple, ou avec n’importe quel autre virus, des initiatives ont déjà été prises par la Commission européenne : « Le pacte vert qui vise à mener l’Union européenne vers la neutralité carbone en 2050, l’OMS est en train de piloter un traité sur les pandémies… Les lignes bougent aussi sur l’antibiorésistance », affirme Véronique Thrillet-Lenoir, cancérologue et députée européenne. « Le concept One Health, c’est un concept très important, mais ce qui est encore plus important aujourd’hui c’est le traduire en actes, poursuit Monique Eloit, directrice de l’OMSA qui note déjà des résultats positifs sur certains secteurs, comme pour l’antibiorésistance (…) Il y a beaucoup d’exemples très positifs qui ne doivent pas masquer non plus les freins : le premier c’est avoir des hommes et des femmes formés et en nombre suffisant partout. Et malgré tout, il y a encore beaucoup de pays où les structures de santé humaine, vétérinaire et ceux qui également s’intéressent à l’environnement sont trop faiblement dotés, et là c’est un enjeu politique, c’est un enjeu financier. » 

* Avec le soutien de Boehringer Ingelheim, Ceva Santé animale, MGEN, MSD Santé animale, Viatris, Commission européenne, région Nouvelle Aquitaine, Ville de Lyon, Le Vif, Knack.

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