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Bilans de prévention : une communication auprès des patients pour dynamiser cette nouvelle mission
C’est parti ! Depuis quelques jours, les bilans de prévention sont officiellement lancés en officine. À quel public s’adresse-t-il ? Comment les conduire ? Pour tout savoir sur cette nouvelle mission suivez le guide.
L’arrêté du 28 mai 2024 publié au Journal Officiel a donné le « Go » pour lancer les bilans de prévention à l’officine. D’ici quelques semaines, une campagne sera lancée auprès des patients pour les informer de ces entretiens visant à faire le point sur leurs habitudes et identifier les facteurs de risque, annonce l’Ordre national des pharmaciens. Le temps est donc venu d’être au fait.
- Quel public ? Tout adulte peut souscrire à un bilan de prévention. Il s’effectue une fois à chaque âge clé de la vie : 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans et 70-75 ans ;
- Quels professionnels de santé sont autorisés à les conduire ? Les bilans de prévention peuvent être réalisés par différents professionnels de santé effecteurs : les pharmaciens, les infirmiers, les médecins, les sages-femmes.
- Combien de temps dure l’entretien ? L’échange prend, en moyenne, entre 30 et 45 minutes.
- Comment conduire le bilan ? Le site de l’Assurance maladie propose de ponctuer l’entretien en 3 temps forts.
1- Repérer les risques
Cette séquence permet d’identifier des facteurs de risque du patient grâce à la lecture de l’autoquestionnaire (prérempli depuis Mon Espace Santé ou directement sur papier). Lors de l’entretien une fiche d’aide au repérage reprend peu ou prou les mêmes éléments (situation personnelle, environnement social et familial, état de santé…)
2- Prioriser un ou deux sujets de prévention
Le pharmacien et le patient choisissent ensemble de prioriser un ou deux sujets à aborder.
3- La rédaction du plan personnalisé de prévention
À la fin du bilan, le professionnel de santé et la personne rédigent un plan personnalisé de prévention (PPP). Le PPP contient les éléments les objectifs prioritaires construits conjointement, les obstacles rencontrés dans la conduite du changement des habitudes de vie, les actions concrètes à mettre en place pour faciliter le changement des habitudes de vie, les ressources et intervenants que le patient peut consulter (orientation vers un ou des professionnels de santé, ressources en ligne, associations notamment sportives…).
- Quels outils peuvent aider le pharmacien à conduire ces entretiens ?
Différents supports développés par le ministère chargé de la Santé sont accessibles :
- un livret présentant le dispositif ;
- des fiches énumérant les messages de prévention à rappeler en fonction de la thématique abordée et de la situation de la personne ;
– des supports permettent aussi de mener à bien le bilan : un autoquestionnaire de prévention, une fiche d’aide au repérage des risques (à compléter par l’effecteur), un modèle de plan personnalisé de prévention (à remplir avec la personne).
Sur son site, l’Ordre explique : « différents modules de formation et de remise à niveau des connaissances dans le domaine de la prévention, des techniques de l’entretien motivationnel et d’interventions brèves sont accessibles sur la plateforme d’e-learning dédiée à ce dispositif, conçue par l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). »
Le Cespharm met aussi à disposition une sélection de brochures d’information et de sensibilisation destinées au public sur les principales thématiques abordées au cours de ces bilans (nutrition, activité physique, addictions au tabac/à l’alcool, vaccination, prévention des cancers et de la perte d’autonomie, santé sexuelle…).
- Combien est payé cet entretien ? 30 euros en métropole et 31,50 euros dans les départements et régions d’outre-mer (DROM). Pour les assurés, ces bilans de prévention sont pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.
- Ce bilan de prévention peut-il donner lieu à des actes complémentaires ? Oui, selon les résultats des actes de vaccination ou remise du kit de dépistage du cancer colorectal par les pharmaciens peuvent être opérés. Ils sont alors facturés.
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