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© Getty Images/iStockphoto
Gestion de la crise Covid-19 : et après le 31 juillet ?
Le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, qui encadrait le principe du pass sanitaire ou encore l’obligation du port du masque, prend fin le 31 juillet. Dès sa nomination, le tout nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne s’est réuni en conseil des ministres, le 4 juillet, pour préparer la suite. La Première ministre a présenté un projet de loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre le Covid-19, qui sera présenté le 6 juillet à l’Assemblée nationale en commission des lois, puis le 20 juillet en séance publique. Ce dispositif de veille « s’impose pour les prochains mois et jusqu’à la fin de la prochaine période hivernale, afin de suivre l’évolution de l’épidémie et d’être en mesure d’émettre des recommandations ainsi que de prendre les autres mesures nécessaires et proportionnées qu’elle pourrait exiger », est-il écrit dans le compte-rendu du conseil des ministres.
Pour autant, « la situation sanitaire actuelle, si elle est marquée par une reprise épidémique importante à l’échelle européenne sous l’effet de la diffusion du sous-variant BA.5 d’Omicron, permet d’exclure le recours aux dispositions exclusivement permises par le cadre de l’état d’urgence sanitaire, de même que la mobilisation des mesures de restriction les plus contraignantes dans la vie quotidienne de nos concitoyens », est-il encore noté dans le compte-rendu. Le projet de loi proroge ainsi deux dispositifs du 31 juillet 2022 au 31 mars 2023 : les systèmes d’information Si-Dep et Contact Covid, et la possibilité d’imposer un pass sanitaire pour les personnes en provenance ou à destination de la France, à partir de 12 ans.
De nouvelles vagues épidémiques sont attendues
Le Conseil scientifique, saisi par le gouvernement sur ce projet de loi, « se réjouit de ce retour vers une normalisation annoncée mais prudente », explique-t-il dans un avis du 23 juin, seulement mis en ligne le 5 juillet. Cependant, « il faut s’attendre à de nouvelles vagues épidémiques de Covid-19 », complète-t-il. Au lendemain de sa prise de fonction, le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a fait état, lui, devant l’Assemblée nationale, d’une augmentation rapide de la 7e vague épidémique: « Nous enregistrons de l’ordre de 120 000 cas (par jour) en moyenne cette dernière semaine, avec un nombre de cas qui devrait légèrement dépasser les 200 000 ce soir ».
Pour faire face à la vague épidémique BA.4/BA.5 actuelle, le Conseil scientifique rappelle qu’il « est important de pratiquer (le deuxième rappel) au plus vite » pour les personnes à risque de formes graves éligibles, et appelle à l’utilisation des antiviraux, notamment de Paxlovid, « pour éviter un impact en hospitalisation classique trop important, compte tenu de la période d’été et d’un contexte hospitalier fragilisé. La mobilisation des professionnels de santé au sens large, publics et privés, de différentes spécialités médicales, y compris les médecins de première ligne, déjà présente sur ce sujet des traitements, doit encore s’améliorer, en particulier pour la rentrée de septembre 2022 ».
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