Selon l’UNPF, 60 % de la profession a ou va réduire la charge salariale

Publié le 2 juillet 2009
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L’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) a lancé en mai 2009 une enquête nationale auprès de tous les confrères sur la situation de l’emploi salarié en officine. Strictement anonyme, cette enquête interrogeait sur la hauteur de la réduction de la charge salariale sur les douze derniers mois et les intentions des titulaires pour les douze prochains mois. Plus de 1 500 questionnaires ont été dépouillés : 22 % des titulaires ont déjà procédé à une réduction des effectifs, 21 % ont l’intention d’y procéder, 17 % ont réduit et vont continuer de réduire et 40 % n’ont apporté aucune modification et n’envisagent aucune réduction. « Ce qui signifie que 60 % de la profession a, ou va, dans un proche avenir réduire la charge salariale, soit par une réduction du temps de travail, soit par une réduction des effectifs », analyse le syndicat.
Par ailleurs, les projections réalisées à partir de l’enquête présagent d’une baisse des effectifs d’environ 5 % en 2009-2010, laissant entrevoir une réduction de la masse salariale d’environ 3 %. L’UNPF annonce d’ores et déjà qu’elle portera ce dossier devant les ministères concernés à la rentrée, « avec l’espoir d’obtenir les décisions propres à donner de l’oxygène à nos officines et donc à maintenir la qualité de notre service », à savoir « l’arrêt des mesures tendant à une réduction de la marge des officines, la rémunération des nouvelles missions du pharmacien suite à la loi « Hôpital, patients, santé et territoires”, l’accompagnement du regroupement des officines et la révision du mode de calcul, basé à ce jour sur le chiffre d’affaires, du nombre d’adjoints par officine ».

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