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© Getty Images/iStockphoto
Tests et vaccination : coup dur pour la poursuite de la collecte gratuite des déchets
La collecte des déchets d’activité de soins à risques infectieux (Dasri) produits par les officines, confiée jusqu’alors à l’éco-organisme DASTRI, n’est plus prise en charge par l’Etat à compter du 1er septembre. Les discussions pour maintenir la gratuité viennent d’échouer. Et après ?
C’est un refus catégorique que l’Etat oppose aux pharmaciens. Il n’est pas question pour lui de prolonger le financement de la collecte des déchets issus de la vaccination et des tests antigéniques à l’officine au-delà du 31 août 2022. Conformément à ce qui était prévu et même si le budget alloué à cette collecte n’a pas été totalement dépensé.
La Fédération des syndicats de pharmaciens d’officine (FSPF) a annoncé le 24 août que des discussions étaient en cours avec l’éco-organisme DASTRI, en charge de la collecte des DASRI (déchets d’activité de soins à risques infectieux). Ce mercredi 31 août, faute d’accord, la FSPF a dénoncé à titre conservatoire la convention-cadre signée avec DASTRI pour la gestion des déchets de l’autre circuit, celui des patients en autotraitement. Ceci afin de poursuivre les échanges avec l’éco-organisme. Même réaction du côté de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Indépendamment de cette dénonciation, la convention-cadre reste en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022 », indique la FSPF. En conséquence, les pharmaciens ont toujours la possibilité de solliciter DASTRI pour l’enlèvement des perforants produits par les patients en autotraitement. Le syndicat estime que les pharmaciens n’ont pas à payer pour la collecte du gisement professionnel alors que, par ailleurs, ils collectent gratuitement ces déchets issus des soins des patients.
Comment faire enlever les déchets à compter du 1er septembre ?
Selon l’éco-organisme, il n’est pas possible d’accéder à cette demande et de confondre les deux flux en mettant en place un « troc ». « Il y a d’une part des produits pour lesquels nous disposons d’un agrément et dont la prise en charge après utilisation par les patients est financée par les producteurs de médicaments et de dispositifs médicaux qui sont nos adhérents, explique Laurence Bouret, déléguée générale de DASTRI. D’autre part, il est question de produits qui ne relèvent pas de notre périmètre juridique et dont la mise sur le marché ne concerne pas la majorité de nos adhérents. C’est autant un problème juridique qu’économique. »
En l’état, à partir du jeudi 1er septembre, la règle sera donc de bien séparer les déchets d’origine professionnelle et ceux qui viennent des patients. « Nous invitons les pharmaciens à faire nettement la différence. Si les 2 000 tonnes de déchets des patients (Ndlr : tonnage annuel pour lequel l’éco-organisme reçoit un financement de ses adhérents) devaient être collectés avant la fin de l’année, nous pourrions être contraints de stopper les collectes en pharmacie. »
DASTRI organise ce mercredi 31 août à 20 heures un webinar avec les pharmaciens.
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