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Collecte des Dasri : un mécanisme de compensation des coûts à l’étude
Le coût de la collecte des déchets d’activité de soins à risques infectieux (Dasri) produits par l’officine est à la charge du pharmacien depuis le 1er septembre. Une idée fait son chemin au ministère de la Santé pour offrir une compensation financière aux officinaux.
Les négociations engagées entre les syndicats pharmaceutiques et l’éco-organisme Dastri, afin de trouver une solution pérenne de gestion de la collecte et des traitements des déchets d’activité de soins à risques infectieux (Dastri), sont toujours en cours. Pour rappel, depuis le 1er septembre, le coût des Dasri produits par le pharmacien est à la charge de l’officine, avec un coût qui peut s’élever jusqu’à 150 € par an. Le 31 août, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ont dénoncé la convention-cadre avec l’éco-organisme DASTRI concernant les déchets des patients rapportés à l’officine.
Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, soutient la demande et la cause des pharmaciens pour que la gestion des Dasri issus des vaccins et des tests Covid-19 en pharmacie soit sans surcoût pour les pharmaciens. « La ministre a estimé qu’il est tout à fait légitime qu’il y ait une forme de compensation sur l’engagement des pharmaciens dans la collecte des Dasri des patients, ce qui permettrait de couvrir le coût à la charge des pharmaciens de la collecte et du traitement des déchets d’activité de leur pharmacie », a rapporté Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors de sa conférence de presse du 5 septembre.
Cela reviendrait à un jeu à somme nulle. « Le pharmacien établirait une facture de 150 euros pour la mise à disposition d’une pièce pour la récupération des DASRI des patients en autotraitement et son implication dans la collecte et paierait une facture de 150 euros à un prestataire de son choix pour la récupération et le traitement de ses propres déchets », explique Philippe Besset. Dans ce schéma, « il y a aurait deux factures distinctes pour deux flux différents, les opérateurs de ces deux collectes n’étant pas, potentiellement, le même acteur », ajoute-t-il.
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