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© Getty Images/iStockphoto
Vaccins anti-Covid-19 bivalents : faut-il attendre leur arrivée pour le deuxième rappel ?
L’annonce de l’arrivée prochaine des vaccins anti-Covid-19 bivalents, adaptés aux nouveaux variants du Sars-CoV-2, remet en question la stratégie vaccinale de deuxième rappel actuelle. Faut-il attendre pour se faire vacciner ?
Deux vaccins bivalents anti-Covid-19 viennent d’être approuvés, ce 1er septembre, par l’Agence européenne du médicaments (EMA) : Comirnaty Original/Omicron BA.1 (Pfizer/BioNTech) et Spikevax Bivalent Original/Omicron BA.1 (Moderna), adaptés à la souche originelle du Sars-CoV-2 et au sous-variant Omicron BA.1. Ils sont destinés aux personnes âgées de 12 ans et plus qui ont reçu au moins une primovaccination contre le Covid-19. Leur mise à disposition est imminente mais n’est pas précisément connue.
D’autres vaccins bivalents, mais cette fois adaptés à la souche originelle et aux variants BA.4 et BA.5, sont en cours d’évaluation en Europe. L’EMA doit rendre un avis mi-septembre et s’ils sont approuvés, ils seront mis à disposition dans la foulée. Ces vaccins ont déjà été adoptés aux Etats-Unis.
En France, la Haute Autorité de santé (HAS) doit rendre un avis global sur les vaccins bivalents mi-septembre.
Dans l’attente, les personnes visées par la deuxième dose de rappel anti-Covid-19 annulent leur réservation de vaccination à l’officine. Doivent-elles attendre les vaccins bivalents pour se faire vacciner ? Non, insiste la HAS dans un communiqué du 5 septembre. « Un rebond épidémique ne peut être exclu dans les semaines qui viennent », explique l’autorité qui cite les personnes concernées dont le rappel est « ancien » : les personnes âgées de 60 ans et plus, les personnes âgées de moins de 60 ans présentant des comorbidités à risque de forme grave et les femmes enceintes.
« L’efficacité des vaccins monovalents est prouvée, y compris contre les variants qui circulent actuellement en France : il est préférable pour les personnes à risque de forme grave de maintenir une protection grâce à eux plutôt que de n’être plus protégées en attendant que des vaccins bivalents soient disponibles », ajoute la HAS.
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