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IVG médicamenteuse : la nécessaire visite de contrôle
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rappelle qu’après une interruption volontaire (IVG) médicamenteuse, une visite de contrôle est indispensable pour confirmer l’efficacité de la méthode.
Si les médecins prescripteurs sont les premiers concernés par cette alerte de l’ANSM, les pharmaciens peuvent également s’en faire le relais. En effet, depuis la mise en place de mesures exceptionnelles en 2020, pérennisées par la parution d’un décret paru au Journal officiel du 20 février 2022, les médicaments de l’IVG peuvent être délivrés en officine, directement à la patiente, après réception d’une prescription réalisée au cours d’une téléconsultation avec un praticien autorisé (médecin ou sage-femme conventionnée).
L’IVG médicamenteuse associe la prise de la mifépristone (Mifégyne) suivi, 36 à 48h après, de misoprostol (Gymiso ou MisoOne). Entre le 14e et le 21e jour après la prise de la mifépristone, une consultation médicale de contrôle est obligatoire comprenant un examen clinique, complété par un dosage sanguin des hormones hCG et/ou une échographie de contrôle. « Ces vérifications sont absolument essentielles pour s’assurer que la grossesse est bien arrêtée et qu’il n’y a pas de complications » indique l’Agence, précisant que l’IVG échoue dans 5 % des cas. En outre, « les saignements qui apparaissent après la prise des comprimés ne témoignent pas systématiquement de l’expulsion totale de l’embryon. Ils ne doivent donc pas être perçus comme une preuve absolue de réussite de la procédure d’interruption de grossesse. »
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