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Un homme souffrant d’angor

Publié le 1 mars 2009
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Un sexagénaire traité pour un angor d’effort par Ténormine et Amlor, consulte son cardiologue pour se plaindre de fatigue et de dysfonction érectile. Le praticien décide de remplacer le bêtabloquant par un autre antiangoreux.

Nos conseils

Ne jamais arrêter brutalement un bêtabloquant en raison du risque de troubles du rythme cardiaques et ou de mort subite.

L’arrêt de Ténormine doit se faire sur une quinzaine de jours et à posologie dégressive. Le patient doit se ménager physiquement durant cet arrêt, afin d’éviter une crise d’angor. Surveiller la tension artérielle. Ne pas commencer le Procorolan avant d’avoir arrêté l’aténolol. Ne pas consommer de jus de pamplemousse, millepertuis ou tout autre inhibiteur enzymatique qui risque de potentialiser les effets de Procorolan. Prendre l’ivabradine au cours des repas. En cas de vertiges ou d’hypotension, signe possibles d’une bradycardie excessive, consulter le médecin. En cas de crise d’angor, faire une pulvérisation de Natispray sous la langue, sans inhaler. Tenir le flacon verticalement, pulvérisateur en haut. À renouveler une seule fois avec un intervalle de deux à trois minutes si la crise persiste. Si la prise est renouvelée, s’asseoir et rester assis pendant une dizaine de minutes après la deuxième administration. Garder toujours le médicament avec soi.

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