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Faisons un rêve

Publié le 1 avril 2010
Par Christine Julien
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Un préparateur ? Quesako ? Demandez à vos clients.Peu d’entre eux sauront vous répondre.Hormis celui qui a sa fille en formation ou connaît « quelqu’un qui…».Dans la majorité des cas, au comptoir, toutes les blouses sont blanches (noires, roses…) et habillent un pharmacien.Si, si,des titulaires la portent encore…

Alors,comment différencier un pharmacien d’un préparateur ? À la qualité de la délivrance et du conseil ? À son écoute ? À son âge ? À sa rapidité ? À sa pertinence ?

Je ne suis pas seule à penser que le client-patient s’en fiche. Pourvu que le service rendu soit impeccable.Si l’officinal lui a consacré du temps,a pris en charge sa toux ou sa détresse,ou a simplement contacté le médecin pour résoudre un problème de posologie, peu importe qu’il ait fait 2 ou 6 ans d’étude ! Enfin,peut-être… Le préparateur est le Canada dry * du pharmacien. Il fait presque tout pareil, mais n’a pas le bagage qui convient. La formation semble inadéquate.Et le malaise grandit parce que le métier a changé. Le préparateur ne prépare plus,ou si peu, et n’a pas de doctorat de pharmacie. Quelle est sa place alors ?

Avant que le préparateur de l’an 2012 n’émerge de la réforme (espoir quand tu nous tiens…), Porphyre a souhaité demander l’avis de gens de terrain.Des préparateurs et des pharmaciens « de la base » se sont exprimés (voir le dossier p.14). Sur leur métier, leur formation, sur les différences de fonctions entre préparateurs et pharmaciens.Sur ce qu’ils souhaiteraient au futur préparateur. Qui ne s’appellerait plus préparateur d’ailleurs.Peut-être que leurs voix porteront au-delà de ces pages.Rêvons un peu…En attendant,portez-vous bien !

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