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Une patiente en sevrage aux benzodiazépines

Publié le 1 septembre 2011
Par Nathalie Belin
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Mme D., 66 ans, hypertendue et diabétique, prend depuis deux ans un anxiolytique et un hypnotique, institués lors d’un épisode anxieux. Ayant récemment chuté à deux reprises dans la journée, elle a accepté de débuter un sevrage très progressif proposé par son médecin.

Nos conseils

Le sevrage prend plusieurs mois. En cas de difficultés, appeler le médecin ou la pharmacie.

Le sevrage se fait en deux temps : d’abord sevrage de l’alprazolam (la posologie, divisée par deux, va encore être diminuée), puis du zolpidem seul, avec la mise en place pour ce dernier d’un traitement à la demande. Un suivi médical est indispensable. Toute difficulté ou signe faisant suspecter un syndrome de sevrage (insomnie, céphalées, anxiété importante…) impose de contacter le médecin. Il est possible de revenir à la posologie précédente durant quelque temps. Bien respecter la décroissance très progressive des doses de l’alprazolam ; la prise du soir est diminuée en dernier pour limiter l’insomnie. Noter la survenue de symptômes inhabituels pour pouvoir les réexpliquer au médecin (anxiété, insomnie).

Essayer de suivre les règles d’hygiène du sommeil : éviter les excitants (café, thé…) après 16 heures, pas de siestes trop prolongées ou trop tardives. Se détendre le soir (lecture…).

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