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Soigner sa dépression ou conduire, parfois il faut choisir

Publié le 2 octobre 2012
Par Christine Julien
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La prise d’antidépresseur augmente le risque d’être responsable d’un accident de la route. L’initiation du traitement et les périodes de modification de posologie ou de molécule sont les moments clés où ce risque est accru. Ces conclusions publiées par l’ANSM sont tirées d’un nouveau volet de l’étude épidémiologique CESIR-A (1) portant sur plus de 70 000 conducteurs, chacun impliqué dans un accident survenu entre 2005 et 2008. Les premières analyses du CESIR-A avaient permis d’estimer à près de 3 % la proportion d’accidents attribuables à une consommation de médicaments. Et d’établir la pertinence des trois pictogrammes informatifs apposés sur le conditionnement des médicaments à risque potentiel pour la conduite automobile. Le pictogramme orange « Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé » habille en France les boîtes d’antidépresseurs. Une façon d’informer les usagers, et un bon outil pour favoriser le dialogue entre malades et professionnels de santé. À vous d’être vigilant… au comptoir.

(1) Observatoire épidémiologique auquel collaborent l’ANSM, l’Inserm, la CAM-TS et l’Ifsttar, institut des sciences du transport.

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