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Victrelis
Deux nouvelles molécules, l’apixaban dans l’anticoagulant Eliquis, et le bocéprévir dans Victrelis, un antiviral contre le virus de l’hépatite C qui sort de la réserve hospitalière. Yellox, collyre anti-inflammatoire, vient s’ajouter aux autres AINS du marché.
Victrelis constitue un traitement de l’hépatite C chronique due au virus VHC de génotype 1. Il doit toujours être prescrit en association avec du peginterféron alfa et de la ribavirine. Victrelis s’administre par voie orale sous forme de gélules dosées à 200 mg de bocéprévir. Ce médicament est autorisé uniquement chez l’adulte à partir de 18 ans.
Quoi de neuf ?
Victrelis a été lancé à l’hôpital en juillet 2011. Il peut dorénavant être dispensé en officine.
Le bocéprévir est un inhibiteur d’une protéase du virus de l’hépatite C de génotype 1. Ajouté à la classique bithérapie peginterféron-ribavirine, le bocéprévir permet d’accéder à une réponse virale prolongée dans deux tiers des cas, contre un tiers environ avec la bithérapie.
Une seule autre molécule appartient à la même classe, le télaprévir, qui est commercialisé sous le nom d’Incivo (voir présentation dans le Porphyre de novembre).
Posologie
Victrelis s’administre à la dose de 800 mg (4 gélules) trois fois par jour, au cours d’un repas, même léger. Il est ajouté à la bithérapie peginterféron alfa-ribavirine au bout de quatre semaines et cette trithérapie est administrée alors pendant 24 à 44 semaines selon que le patient a déjà reçu des traitements ou pas.
Victrelis se conserve au réfrigérateur à l’officine et au domicile du patient. Ce dernier peut néanmoins conserver son traitement à moins de 30°C pendant un maximum de trois mois.
Attention
Victrelis ne doit pas être administré chez une femme enceinte ; les patients traités et leurs partenaires en âge de procréer doivent utiliser deux méthodes contraceptives efficaces (pilule + préservatif par exemple). Il ne doit pas être associé à des molécules métabolisées par le cytochrome CYP 3A4/5 (inhibiteurs de la tyrosine kinase, dérivés de l’ergot de seigle, pimozide, halofantrine…), ni aux inhibiteurs de la protéase du VIH « boostés » (antiprotéases avec du ritonavir, tels que Kaletra par exemple).
Comme le peginterféron alfa et la ribavirine, le bocéprévir engendre fatigue, nausées, céphalées, mais il accroît le risque d’anémie et de neutropénie.
Présentation
Gélules dosées à 200 mg de bocéprévir, de couleur jaune-brun et blanche.
Boîte de 336 gélules (4 étuis de 84), AMM : 419 467.9. Prix public : 3 313,88 €.
Liste I. Remb. SS à 65 %.
Prescription hospitalière réservée aux spécialistes en gastro-entérologie et hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie.
MSD : 01 80 46 40 40
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