Vaccination contre la grippe : bon début de campagne

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Vaccination contre la grippe : bon début de campagne

Publié le 19 octobre 2022
Par Francois Pouzaud
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Pour le premier jour de la campagne de vaccination 2022-2023 contre la grippe en pharmacie, « plusieurs patients, bon de prise en charge à la main, ont fait  le planton devant la grille de la pharmacie avant l’ouverture », raconte Pierre Aubert, titulaire de la pharmacie de l’hôtel de ville à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). Et si la vaccination contre la grippe mobilise toujours autant, on ne peut en dire autant d’une nouvelle dose de vaccin Pfizer BioNTech ou Moderna contre le Covid-19. « J’ai vacciné plus d’une dizaine de personnes contre la grippe, mais personne ne m’a demandé de réaliser en même temps un rappel de vaccination contre le Covid-19 », admet-t-il.

Aussi bien que l’an passé

Dans le Nord, à Leers, la titulaire Claire Boulanger n’hésite pas à comparer la frénésie d’hier, mardi 18 octobre 2022, à un premier jour de soldes. Comme l’an passé, elle estime avoir vacciné une vingtaine de personnes sur cette première journée. « La pénurie de vaccins grippe en 2020 est restée gravée dans la mémoire collective. Pour avoir leur dose vaccinale, les patients la réservent désormais en amont du lancement de la campagne », explique-t-elle. A Montélimar (Drôme), Louis Bosson, cotitulaire de la pharmacie Sainte-Croix, confirme que « ce premier jour de campagne est parti sur les mêmes chiffres que l’année dernière ». Situé en centre-ville, il n’a pâti ni de la grève nationale organisée ce même jour, ni des pénuries d’essence. « Les patients se déplacent principalement à pied pour se rendre à la pharmacie », ajoute-t-il. Avec 130 ventes de vaccins (soit 10 % à 15 % des ventes journalières) et une quinzaine de vaccinations réalisées sans rendez-vous, le bilan est aussi très honorable à la pharmacie Bentolila à Labenne (Landes) qui appréhendait un peu ce premier jour de campagne vaccinale contre la grippe à cause d’un effectif de vaccinateurs réduit. « Nous avons géré sans être débordés. Peut-être parce que les habitants de Labenne se soucient moins de se faire vacciner tôt dans la saison, car dans leur esprit, le beau temps retarde l’épidémie de grippe », argue Charles Faucher, adjoint.

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