Paracétamol : comment bien gérer les stocks

La Direction générale de la santé (DGS), l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le Collège de la médecine générale et les syndicats de pharmaciens ont émis hier 19 octobre de nouvelles recommandations en vue de « modérer l’utilisation de paracétamol » et « permettre aux patients qui ont un besoin immédiat de pouvoir en bénéficier. »

En pratique, les équipes officinales sont invitées, « dans la mesure du possible », à :

– privilégier la dispensation sur ordonnance ;

– adapter la dispensation aux besoins réels du patient, surtout si les quantités prescrites sont importantes ;

– limiter la dispensation sans ordonnance à deux boites par patient. Dans ce cas, il est conseillé d’inscrire la délivrance dans le dossier pharmaceutique du patient après avoir obtenu son accord.

En parallèle, les ventes de paracétamol en ligne doivent être limitées.

Les prescripteurs sont également mis à contribution, puisqu’il leur est demandé de ne pas prescrire de paracétamol aux patients qui n’en ont pas un besoin immédiat et, si possible, de privilégier une posologie avec trois prises par jour toutes les 8 heures au lieu de quatre prises par jour toutes les 6 heures.

En complément de ces mesures, la DGS précise que la production de paracétamol « a été optimisée pour permettre un approvisionnement continu sur l’ensemble du territoire. »