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La crème des placements
Fiscalité au zénith, charges en hausse : les produits d’épargne n’ont plus la saveur du bon vieux 5 % de rendement d’antan. Comment faire encore son beurre ? Tour d’horizon des recettes gagnantes !
Le Livret A subit une descente aux enfers… Et dans l’immobilier parisien, c’est pire : un investisseur doit se contenter aujourd’hui d’un rendement net de frais, de taxes et d’impôt de 1 % à 1,5 % ! Autant dire que les principaux placements connaissent une montée de leurs prélèvements de tous ordres, et que leur rendement, lui, stagne ou baisse. Comment récupérer une vitesse de croisière de 5 % net ? Il faut sélectionner les placements les plus rémunérateurs, mais aussi les plus sûrs… Pas facile, mais pas impossible. Pour cela, il faudra ouvrir son horizon et aller chercher ailleurs que parmi les placements de masse que propose sa banque. Comme en cuisine, pour retrouver les bonnes saveurs, il faut délaisser les plats tout préparés du supermarché et faire le tour des petits producteurs.
Les pépites de l’immobilier
Autant le dire tout de suite : vous pouvez oublier Duflot. Ce dispositif, qui permet de réduire ses impôts en échange d’un achat dans le neuf en loyer maîtrisé, n’est pas vraiment une affaire. Pour obtenir de la performance, il faut aller du côté des bureaux et des entrepôts, qui rapportent jusqu’à 11 % brut. Pour accéder à ce marché, il est judicieux de passer par les SCPI. Ces sociétés achètent et gèrent un patrimoine immobilier et redistribuent ensuite les loyers : ce sont en quelque sorte des sicav de la pierre. Leur rendement : plus de 5 % en moyenne. Avantage supplémentaire : elles peuvent être achetées à crédit, ce qui augmente la performance de l’opération de près d’un point et demi. Nos préférées ? Uffifrance-Immobilier (Primonial, + 6,23 % l’an dernier), Foncière Remusat (Cabinet Voisin, + 5,95 %), Selectipierre 1 (Uffi, + 5,95 %) et Cifocoma2 (Sofidy, + 5,6%).
Pour ceux qui préfèrent détenir leurs actifs en direct, il existe une autre solution, plus exotique : l’achat à Berlin. L’immobilier berlinois est encore bon marché, pour une capitale européenne. « Le mètre carré moyen est à 2 600 euros : c’est trois fois moins qu’à Paris », confirme Arnaud Schott, cofondateur d’Aden, une agence spécialisée dans l’immobilier berlinois. Et le rendement est « korrect » : il permet de dépasser, dans certaines opérations, notre objectif de 5 %…
La Bourse, oui mais…
Un rendement de 5 % en Bourse ? Impossible, direz-vous. En réalité, c’est possible : il suffit de faire les bons choix. Première option : les actions qui versent de forts dividendes, de façon régulière. Comme Rallye (6,93 % de rendement sur un an), Bouygues (7,83 %), Altarea (8,4 %) et même GDF-Suez (9,8 %). Des groupes solides, mais pour lesquels les actionnaires réclament de forts rendements. Placés dans un PEA, ils permettent de générer des revenus presque entièrement défiscalisés. Seconde option : les fonds spécialisés. On les appelle les « fonds patrimoniaux ». Le plus connu est Carmignac Patrimoine, qui a rapporté plus de 36 % sur 5 ans. Mais il y a aussi R Opal Equilibre (Rothschild, + 14 % sur un an, + 36 % sur cinq), Emeraude (1818-Caisse d’épargne, + 14 %, + 51 %), Sextant Grand Large (Amiral Gestion, + 18 %, + 39 %) et ING Patrimonial Balanced (ING, + 11 %, + 35 %). A surveiller, aussi, un petit nouveau, Amundi Patrimoine, distribué par la Société générale et le Crédit agricole.
En voiture !
Aujourd’hui, le marché de la voiture de collection a complètement décollé. Au niveau mondial, il pèse près de 40 milliards d’euros et affiche des performances très élevées. Selon le quotidien britannique Financial Times, les prix ont en effet augmenté de… 395 % depuis 2003, bien au-delà du taux de progression des œuvres d’art (+ 195 %), de celui des grands vins (+ 166 %) ou des montres de collection (+ 76 %). Bien sûr, le ticket d’entrée est élevé : il faut compter un minium de 25 000 euros pour trouver une voiture en bon état. Ferrari, Mercedes, Jaguar, Bentley, Lotus, Corvette, Maserati des années 1950/1960 ont, bien sûr, les meilleures cotes. Mais les collectionneurs français portent aussi un intérêt particulier aux Bugatti, Delage, Delahaye, Talbot et aux Citroën DS. Même les 2 CV deviennent tendance. C’est dire…