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Comment délivrer ?
– Liste I.
– Médicament d’exception pour l’indication « gynécomastie idiopathique chez l’homme ».
– Remb. SS à 35 % pour l’indication « gynécomastie idiopathique chez l’homme » sous réserve de la présentation d’une ordonnance de médicament d’exception à volets établie par un spécialiste.
– Prescription initiale réservée aux spécialistes en endocrinologie, en urologie, en gynécologie ou en dermatologie.
– Renouvellement possible par tout médecin.
– A chaque délivrance, vérifier la spécialité du prescripteur initial.
– Mentionner sur l’ordonnance de médicament d’exception à 4 volets pour l’indication « gynécomastie » ou sur l’ordonnance classique, pour les autres indications, la date de dispensation, la quantité délivrée, le numéro d’ordonnancier. Apposer le cachet de l’officine.
– Conserver le volet 4 de l’ordonnance de médicament d’exception. En cas de renouvellement, compléter le volet 1 et le volet 4 archivé.
A savoir au comptoir
– Indications
– Chez l’homme, traitement des déficits androgènes généraux (hypogonadisme permanent ou fonctionnel).
– Chez l’homme, gynénocomastie idiopathique, lichen scléroatrophique balanopréputial (traitement local).
– Chez la femme, lichen scléroatrophique vulvaire (traitement local).
– Posologies
– Androgénothérapie générale chez l’homme : 5 à 10 g de gel par jour. Adaptation de la posologie individuelle en fonction de l’importance du déficit androgène et de la tolérance du traitement.
– Gynécomastie : 5 g de gel par jour pendant trois mois.
– Lichen scléroatrophique balanopréputial : 2,5 g de gel un jour sur deux pendant trois mois puis adaptation de la posologie selon les résultats cliniques obtenus.
– Lichen scléroatrophique vulvaire : 2,5 g de gel un jour sur deux.
– Grossesse et allaitement
– Contre-indiqué chez la femme enceinte : risque de virilisation du foetus.
– Contre-indiqué chez la femme qui allaite.
– Interactions
Aucune notable. Indiquer au patient que l’androstanolone peut induire un réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Contre-indications
– Cancer de la prostate.
– Comme androgénothérapie générale chez la femme (risque de virilisation).
Dites-le au patient
– Modalités d’administration
– Applications du gel réalisées par le patient sous traitement.
– Pas de contraintes d’horaire d’application. Appliquer de préférence le gel toujours au même moment de la journée (matin ou soir).
– Dans l’androgénothérapie générale : étaler largement le gel sur une grande surface cutanée (bras, épaules, thorax, abdomen, cuisses).
– Dans la gynécomastie : appliquer le gel sur les seins.
– Dans le lichen scléroatrophique balanopréputial : appliquer Andractim sur la verge en évitant les muqueuses.
– Dans le lichen scléroatrophique vulvaire : appliquer le gel sur la peau autour de la vulve. En cas d’application directe sur la vulve, mélanger le gel Andractim à un excipient non alcoolique pour réduire le risque d’irritation locale.
– Se laver les mains après chaque application d’Andractim.
– Laisser le gel sécher avant de se rhabiller.
– Appliquer le gel sur une peau propre. Ne pas se laver immédiatement après l’application du gel.
– Une graduation correspond à 5 g de gel. Un tube renferme 16 doses de 5 g de gel.
– Conservation
Pas de précaution particulière.
– Effets indésirables
– Chez l’homme : irritabilité, agitation, prise de poids signent une androgénisation trop importante. Réduction de la posologie.
– Chez l’homme : séborrhée ou acné peuvent nécessiter une réduction de la posologie. Effectuer les applications ultérieures à distance des zones lésées.
– Chez la femme : hypertrichose pubienne. Une hypertrophie clitoridienne marque un effet local trop intense ; adapter la posologie. Séborrhées, acné, pilosité à distance, raucité de la voix annoncent un surdosage.
FICHE TECHNIQUE
Androstanolone 125 mg pour 5 g de gel pour application locale.
Tube gradué de 80 g, 25,54 Û, AMM : 324 287.3.
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