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- LA MYÉLOFIBROSE
La myélofibrose est une maladie rare dont l’incidence est estimée à 520 nouveaux cas par an. Elle désigne l’envahissement de la moelle osseuse par du tissu fibreux, ce qui empêche la production de cellules sanguines. La myélofibrose entraîne des signes cliniques tels que splénomégalie, douleurs osseuses et abdominales, fatigue, prurit, amaigrissement, etc. La médiane de survie est comprise entre 3,5 et 5,5 ans, la principale cause de décès étant l’évolution vers une leucémie aiguë myéloïde, qui concerne environ 20 % des patients.
A quoi est-elle due ?
La maladie peut être primitive et porte alors également le nom de myélofibrose chronique idiopathique ou splénomégalie myéloïde. La myélofibrose primitive est un syndrome myéloprolifératif qui est généralement diagnostiqué vers 60 ans. La myélofibrose peut également être secondaire à un syndrome myéloprolifératif : la maladie de Vaquez ou la thrombocytémie essentielle. La maladie de Vaquez, ou polyglobulie primitive, se caractérise par une prolifération de la lignée érythrocytaire (globules rouges). Ses principales complications sont la thrombose et la myélofibrose. Elle est le plus souvent diagnostiquée vers 60 ans. Quant à la thrombocytémie essentielle, elle se caractérise par une prolifération de la lignée mégacaryocytaire (plaquettes). L’âge moyen au moment du diagnostic est généralement d’environ 60 ans, mais la maladie peut toucher tous les âges et est plus fréquente chez les femmes.
Quelles mutations sont en cause ?
La mutation V617F de JAK2 est présente dans 60 % environ des myélofibroses. D’autres mutations, CALR et MPL, apparaissent dans 30 % des cas et 10 % environ des patients sont dits triple négatifs, car sans mutation JAK2, CALR et MPL détectée. Ces dernières activent la voie de signalisation JAK/Stat et ont pour conséquences une prolifération cellulaire anormale, une inhibition de la mort cellulaire et une expansion clonale des cellules myéloïdes.
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