Lobby or not lobby ?

Et si c’était vrai ? Si le lobby officinal était puissant ? Lobby dans le sens anglo-saxon du terme. Sans connotation péjorative. De plus en plus d’observateurs le disent. Nonobstant tout ce que la profession subit ? Mais il est fada ce scribouillard, pensez-vous ! Sûrement. Mais il est des périodes où les voies d’eau sont si nombreuses qu’empêcher le naufrage est déjà une prouesse. Or, il faut constater que les représentants de la profession arrivent à se faire entendre des pouvoirs publics et parlementaires dans des moments critiques. Leur récent travail au Sénat concernant la loi HPST le démontre à nouveau. A l’image de fameux stratèges, l’officine s’est fait ces derniers temps une spécialité de retourner des situations compromises. La rage au coeur, de bons argumentaires à la clé… et une certaine dose (cruciale) de solidarité en prime. Encore faut-il avoir des interlocuteurs qui sachent écouter vos arguments, et savoir s’en faire des alliés de circonstance, en ces temps de coupes budgétaires sans considération aucune de l’avenir, de la qualité, ni même du bon sens ! La profession a la chance d’en avoir quelques-uns, capables de voir au-delà de la prochaine élection (si précieuses voix des médecins !) ou des prochaines annonces chiffrées plus ou moins mises en scène. Cela devient si rare.