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Antiseptiques : plus forts que les bactéries ?
En juillet, 60 Millions de consommateurs s’intéresse aux antiseptiques et teste l’efficacité de 14 sprays et de 5 lingettes sur deux souches bactériennes (S. aureus et E. coli). Les sprays s’en sortent haut la main. Tous les produits sauf un seul (Cooper solution antiseptique) obtiennent une note supérieure à la moyenne. C’est la solution Baséal qui arrive en tête avec 17,5/20 grâce à son effet bactéricide mais aussi à la qualité de son étiquetage. Elle est talonnée par Hansaplast, vendu en GMS. Les commentaires assurent que le statut de médicament ne change rien à l’efficacité des produits. De quoi décrédibiliser le principe de l’AMM qui exige pourtant un minimum de preuves ! Diaseptyl reçoit un 16,5/20, tout comme Biseptine, Dermaspraid et Mercryl. Viennent ensuite Baby Apaisyl avec 16/20, Septivon avec 14/20, Sédaplaie 12,5/20 et Hexomédine et Dermachrome 12/20. On peut se demander pourquoi Bactospray (Omega Pharma) figure dans ce banc d’essai bien qu’il ne soit plus commercialisé. Pourquoi, également, certains produits (Dermachrome, Cooper solution antiseptique, Assanis et Mercryl lingettes…) sont achetés sur Internet alors qu’ils sont principalement distribués en pharmacie ? Du côté des lingettes, c’est la déception. Seules deux références ont montré une action antiseptique jugée suffisante : Assanis Pocket et Hansaplast. Les auteurs du test réclament une harmonisation des allégations sur les lingettes. Il est effectivement difficile de faire la différence entre un véritable antiseptique et un produit d’hygiène pour peau saine.
Sale temps pour les solaires
« Crèmes solaires : trop de zones d’ombre » dès le titre, l’article de Que Choisir annonce la couleur. « Ces produits ne protègent pas des cancers mais procurent aux utilisateurs un sentiment de sécurité illusoire qui les incite à s’exposer davantage », assure le magazine. Les filtres chimiques, et plus particulièrement le 4-méthyl benzylidène camphre et l’octocrylène, sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. L’alternative représentée par les écrans minéraux n’inspire guère plus confiance à la revue. La polémique sur les nanoparticules de dioxyde de titane (molécules très oxydantes) est plus que jamais réactivée. Même si on ne sait pas vraiment si elles pénètrent dans le derme et si on ne connaît toujours pas exactement leurs méfaits… Parallèlement, les bienfaits du soleil sont (un peu trop) mis en exergue. On rappelle l’intérêt de la synthèse de vitamine D pour fixer le calcium sur les os… mais aussi pour prévenir des cancers du sein, du côlon et de la prostate. Espérons que ces informations n’inciteront pas les Français à se découvrir cet été.
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