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- Atripla
Comment délivrer ?
– Liste I.
– Remb. SS à 100 %.
– Prescription initiale hospitalière (PIH) annuelle.
– Renouvellement de la PIH possible par tout médecin.
– A chaque délivrance, présentation de la PIH datant de moins d’un an voire de l’ordonnance en cours.
– Mentionner sur l’ordonnance la quantité délivrée, la date de dispensation, le numéro d’inscription à l’ordonnancier. Apposer le tampon de l’officine.
A savoir au comptoir
– Indication
Traitement de l’infection par le VIH-1 chez l’adulte contrôlé par cette association d’antirétroviraux depuis au moins trois mois.
– Posologie
Un comprimé par jour. En cas d’insuffisance rénale avec une clairance à la créatinine inférieure à 50 ml/min, augmenter l’intervalle entre deux prises à cause de l’emtricitabine et du ténofovir, ce qui ne peut pas être obtenu avec Atripla.
– Grossesse et allaitement
– Prescription possible chez la femme enceinte en cas d’absolue nécessité. Contraception mécanique et contraception hormonale conseillées durant toute la durée du traitement jusqu’à 12 semaines après son arrêt. Test de grossesse préconisé avant l’instauration d’Atripla.
– Allaitement non recommandé chez les femmes infectées par le VIH pour éviter la transmission postnatale du virus.
– Interactions
-Associations contre-indiquées :
– avec le cisapride, le midazolam, le triazolam, le pimozide, le bépridil et les dérivés de l’ergot de seigle : risque de trouble du rythme, de sédation prolongée ou de dépression respiratoire ;
– avec le voriconazole : diminution significative des concentrations de voriconazole et augmentation de la concentration plasmatique d’éfavirenz ;
– avec le millepertuis : baisse de la concentration plasmatique d’éfavirenz.
– Associations déconseillées :
– avec la didanosine : élévation des taux sanguins de didanosine ; surveiller le cas échéant l’apparition de signes de pancréatites ou de neuropathies périphériques ;
– avec la lamivudine ou la zalcitabine ;
– avec l’adéfovir dipivoxil ou l’atazanavir/ritonavir ;
– ne pas associer Atripla aux médicaments néphrotoxiques (aminosides, amphotéricine B, foscarnet, ganciclovir, pentamidine, vancomycine, IL2).
– Associations à surveiller :
– Avec la rifampicine, administration supplémentaire de 200 mg de Sustiva.
– Avec l’éfavirenz, baisse des taux plasmatiques de clarithromycine : choisir une alternative thérapeutique.
– L’éfavirenz diminue les concentrations plasmatiques de méthadone : surveillance et adaptation posologique en début de traitement antiviral.
– Contre-indications
– Insuffisance hépatique sévère.
– Enfant de moins de 18 ans.
Dites-le au patient
Le traitement ne prévient pas le risque de transmission sexuelle ou sanguine du virus. Les précautions appropriées doivent être maintenues.
– Modalités d’administration
– Avaler le comprimé à jeun, le soir au coucher, avec un verre d’eau. Proscrire la consommation de jus de pamplemousse pendant le traitement.
– Insister sur l’importance des prises régulières d’Atripla pour optimiser l’efficacité du traitement. En cas d’oubli d’une prise moins de 12 heures par rapport à l’heure habituelle, prendre immédiatement la dose manquée. En cas d’oubli de plus de 12 heures, prendre la dose suivante à l’heure habituelle.
– Conservation
Dans leur emballage d’origine, à l’abri de l’humidité.
– Effets indésirables
– Fièvre et céphalées, observées sous Atripla, cèdent généralement sous paracétamol.
– Possibles nausées, diarrhées et vomissements.
– Contacter le prescripteur en cas de douleurs osseuses.
– Prévenir le médecin en cas de nausées, vomissements, douleurs abdominales, sensation de malaise général, perte d’appétit, perte de poids et de respiration rapide et/ou profonde, signes d’une acidose lactique nécessitant un arrêt de traitement.
– En cas d’éruption cutanée, appeler le médecin. Un traitement prophylactique antihistaminique peut alors se justifier.
– Prendre rapidement contact avec le prescripteur en cas d’apparition de troubles neurologiques de type délire, réactions agressives ou dépression.
– Possibles sensations de vertige. Ne pas conduire, éviter les activités qui exigent de la vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que le médicament n’entraîne pas ces effets chez lui.
– Surveillance spécifique
– Fonction rénale : clairance à la créatinine et phosphates sériques à l’instauration puis toutes les 4 semaines durant tout le traitement. Bilans plus rapprochés en cas d’insuffisance rénale.
– Etat général (fièvre, poids, infection).
– Surveillance régulière de la NFS, du nombre de lymphocytes T CD4 +, de la charge virale.
FICHE TECHNIQUE
Efavirenz 600 mg, emtricitabine 200 mg et ténofovir disoproxil 245 mg pour un comprimé pelliculé oblong, rose.
Flacon de 30 comprimés, 834,30 Û, AMM : 383 069.9.
Gilead Sciences
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