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Roselyne Bachelot ne veut rien dérembourser

Publié le 26 septembre 2009
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Je ne souhaite pas de déremboursement, mais il n’est pas illégitime d’ajuster la prise en charge des médicaments pour lesquels l’amélioration du service médical rendu est moins bonne. Nous y réfléchissons. A ce stade, aucune mesure n’est arbitrée », a précisé, lundi 21 septembre, Roselyne Bachelot dans un discours prononcé à l’occasion de l’assemblée générale de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique. Devant le gratin industriel réuni pour l’occasion, la ministre de la Santé a également concédé que le retour à l’équilibre des déficits sociaux serait plus long que prévu.

La santé, un « formidable moteur de croissance »

« La crise économique mondiale est venue briser la spirale vertueuse dans laquelle nous étions entrés. L’équilibre sera repoussé au-delà de 2012 et il n’y a d’autres choix que de faire le dos rond en attendant, a indiqué Roselyne Bachelot. Il est impensable de pénaliser les malades. Il existe des marges d’efficience plutôt que de recourir à une augmentation de la CSG. » Elle a aussi tenu à rappeler qu’elle serait « extrêmement attentive à ce que ne soient pas remis en cause les équilibres construits année après année », avant de conclure : « Je n’oublie pas qu’en période de crise la santé reste un formidable moteur de croissance. »

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