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Les Espagnols satisfaits

Publié le 10 octobre 2009
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Ces conclusions « sont un soulagement pour tous les pays qui, comme l’Espagne, la France ou l’Allemagne, ont opté pour un modèle régulé de pharmacie », estime Isabel Vallejo, présidente de la Federación Empresarial de Farmacéuticos Españoles. Ce modèle repose sur deux piliers : une propriété réservée aux pharmaciens et des autorisations délivrées en fonction du nombre d’habitants et de la distance entre les officines. L’avocat général souligne en effet la conformité de la norme asturienne (250 m entre deux officines et population minimale de 2 800 habitants par officine). Un revers pour les grandes surfaces et pour Plafarma (plate-forme pour la libre ouverture des pharmacies) qui prônent une plus grande concurrence au profit des usagers. Dans le cas des Asturies, Plafarma préconisait au moins un alignement sur la législation de la Navarre (150 m entre deux officines et au moins 700 habitants par point de vente). La particularité de l’Espagne (17 communautés autonomes avec leurs propres normes) suscite d’ailleurs une réserve de la part de l’avocat général. « Il n’est pas impossible que ça et là, en Espagne, des critères d’adjudication contredisent le droit communautaire, auquel cas nous sommes prêts à les modifier », précise Isabel Vallejo.

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