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Tensions d’approvisionnement en Ozempic : jusqu’à quand ?
Le détournement d’usage du sémaglutide Ozempic n’en finit pas. Selon les données de l’Assurance maladie mises à jour fin août 2023, 1,4 % des patients qui utilisent Ozempic et 0,3 % de ceux qui utilisent Trulicity (dulaglutide) sont considérés en mésusage. Des chiffres qui ne reflètent pas la réalité car ils ne prennent en compte que les produits présentés au remboursement.
L’Ozempic le laboratoire a choisi de réduire temporairement l’approvisionnement en Victoza.
Il en résulte que « des pénuries intermittentes sont attendues tout au long de 2024 » pour Ozempic. Pour Victoza, ces pénuries « sont attendues au moins jusqu’au deuxième trimestre 2024 » et aucun patient ne devrait donc initier de traitement avec ce médicament avant le retour à un approvisionnement normal. Novo Nordisk annonce également vouloir limiter la fourniture de la dose initiale Ozempic 0,25 mg, afin de réduire le nombre de nouveaux patients pendant la période de tensions et atténuer ainsi la croissance de la demande en doses d’entretien 0,5 mg et 1 mg. Si Ozempic ou Victoza ne sont pas disponibles pour les patients actuellement traités, le laboratoire préconise aux professionnels de santé de basculer les patients « en toute sécurité vers un autre analogue du récepteur GLP-1 injectable ou vers une autre alternative appropriée ».
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé hier la création d’un comité scientifique temporaire qui va réfléchir aux conditions de prescription et de dispensation des agonistes du GLP-1 et à la sécurité des patients. La première séance est prévue d’ici la fin de l’année.
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